CPM découverte du 24 septembre 2023 

La CASIM44 a fait son Cours de Perfectionnement Moto de la rentrée 2023-2024, sous ce dimanche ensoleillé sur le plateau sécurisé du CDPC de Bouguenais, notre lieu de RDV traditionnel étant occupé par une coupe du monde.

 L’association a proposé une journée complète, où les encadrants ont pu faire découvrir et redécouvrir un large éventail d’ateliers de maniabilité, ainsi qu’une sortie en groupe pour les anciens. Mais avant l’effort, le traditionnel café de bienvenue attendait les motards, pour profiter du ciel bleu et des températures agréables. 

Une arrivée différée entre les anciens stagiaires, qui ont débuté la journée par nos ateliers de maniabilité, et les nouveaux arrivants, avec une présentation de l’association en salle pour la découvrir plus en détail : sa raison d’être, ses bénévoles, ses avantages et son organisation.  

Une fois les stagiaires briefés, et les anciens bien remis en selle, une pause casse-croute dans l’herbe pour faire le plein d’énergie avant de reprendre les hostilités à 14h. 

Durant la pause, un jeu de piste est proposé pour commencer à connaitre les encadrants : des objets sont à disposition dans une boite, c’est aux stagiaires première année de retrouver à qui ils appartiennent. Un gant, un slider de botte, une montre, un briquet, c’était l’occasion pour certains d’arrêter de fumer… 

L’horloge affiche 14h, il est temps de se remettre en action. Pendant que, d’un côté, les anciens sont mis en groupes et prennent la route pour une boucle de 90 km, selon les règles CASIM, en respectant l’ordre des machines, avec un ouvreur et un fermeur encadrants, c’est au tour des nouveaux stagiaires de pratiquer la maniabilité.  

6 groupes sont formés pour être répartis sur 6 ateliers, ils vont ensuite changer toutes les 20 minutes afin de tourner sur l’ensemble des exercices. 

En premier atelier, au fond du site, un exercice à allure normale. Après s’être élancé, le motard doit slalomer autours de plots légèrement décalés jusqu’en bout de piste, effectuer un demi-tour en essayant de ne pas trop déborder, puis s’élancer à nouveau dans le sens inverse en direction d’une zone de freinage. Là, ils doivent tenter de freiner avec précision pour se stopper à l’intérieur de la zone d’arrêt. 

Les atelier 2 et 3 sont dédiés à la maniabilité à faible allure, en première vitesse. 

L’un est formé d‘un huit qu’il faut réaliser en essayant de réduire le plus possible sa trajectoire, et pour les plus à l’aide, un escargot qui force à réaliser un cercle de plus en plus petit. 

L’autre représente un slalom de plots en ligne, avec un retour en passant sur une planche pour travailler l’équilibre et le regard, avec encore une fois un niveau de difficulté supplémentaires pour les plus à l’aide, à savoir un slalom entre piquets, et en décalé. 

L’atelier 4 demande à nouveau des compétences à allure normale. Un second slalom doit être réalisé jusqu’en bout de piste, puis un demi-tour afin de s’élancer à nouveau, en direction d’une zone d’évitement cette fois. Le motard doit choisir un côté, stabiliser sa vitesse, puis passer dans le couloir d’évitement en forme de L sans toucher les plots, puis s’arrêter en sécurité dans la zone prévue. 

Après toutes ces émotions, l’atelier 5, plus calme mais pas moins fatiguant, proposait de travailler sur l’équilibre de la moto à l’arrêt, en la maintenant verticale sans béquille, par différents points de contact. La vaillante Honda Hornet a également donné de sa personne, en offrant la possibilité de travailler le relevé de moto avec le minimum d’effort et de risque après une chute.

Et pour finir en dernier exercice, de la maniabilité sans moteur, tout à la force des bras, pour s’entrainer à garer sa moto ou la déplacer dans un environnement restreint, avec possibilité pour les plus habitués d’essayer en se positionnant côté droit, ce qui semble bien plus difficile pour la plupart des motards ! 

Sur les coups de 17h, nous avons sifflé la fin de cette journée de découverte. Les stagiaires ont pu se remettre de leurs émotions, reprendre la route en ayant, nous l’espérons, progressé sur plusieurs aspects de la maitrise de leur moto, en s’étant amusé et pris du plaisir avec nous, et avec l’envie de revenir. 

Les encadrants quant à eux, ont pu partager leur expérience, tout en prenant des couleurs. 

Le prochain rendez-vous prévu le 30 septembre, afin d’aller plus en détail dans la maniabilité. 

Balade à Rochefort-en-Terre avec la CASIM 35

Pour la dernière sortie CASIM de la saison, la commission loisirs nous a de nouveau organisé une chouette balade vers Rochefort (-en-Terre, ne pas confondre avec le Rochefort-Montagne que les heureux participants de l’Inter-CASIM ont pu visiter le week-end précédent) dans le Morbihan, en compagnie des camarades de la CASIM 35

Le programme

Nous nous retrouvons de nouveau à Thouaré-sur-Loire à 9h (au moins théoriquement) entre Casimirs et Casimirettes, plus quelques invités venus (re)découvrir l’association. L’organisatrice assigne les groupes, les ouvreurs se battent avec leur GPS et nous pouvons partir sur les petites routes à virages en direction de Guéméné-Penfao (bon, et aussi sur les routes droites de la forêt) en évitant autant que possible les villes. 

Une fois sur place, bien garés en ligne sous les tintements de la messe, nous retrouvons la CASIM 35 dans un endroit stratégique (le bar devant l’église et tenu par des motards) pour discuter, essayer de retrouver les camarades rencontrés lors de sessions précédentes et faire les présentations. 

Avant de partir, nous nous retrouvons aux premières loges pour admirer le magnifique carnaval des enfants de la ville. 

Les groupes sont reformés pour mélanger les 2 CASIM (et faire profiter tout le monde des beaux roadbooks) et nous repartons vers Rochefort-en-Terre. La dernière partie de la route (après avoir traversé la Vilaine à Redon, en passant par une 4 voie pour éviter la ville) sera des plus agréables, avec des petites routes (D153 et D138, plus des routes plus petites encore) pour un parcours largement forestier. 

L’arrêt de midi est donné un peu à l’écart sur le parking de l’étang du Moulin Neuf à Pluherlin, où nous avons pu faire une belle photo de groupe, 

avant de se diriger vers le lac pour le pique-nique. 

Ensuite, nous avions le choix entre faire la sieste ou marcher un peu vers la vieille ville très pittoresque (qui collectionne les labels, entre la petite cité de caractère, le Village préféré des Français ou le plus beau village de France).  

Pendant que certains irons profiter d’une visite culturelle au Naïa Museum, musée de l’art imaginaire, le gros du groupe se retrouvera autour d’un café, côté jardin. 

La légère pluie passagère va finalement nous obliger à quitter la table (ce qui permettra finalement de ne pas **trop** prendre de retard sur l’horaire 😁) et nous nous redirigeons vers le lac pour retrouver nos belles motos. 

Nous faisons ici nos aurevoirs aux Rennais et autres Bretons du nord-est et nous repartons vers notre département et l’agglomération Nantaise. Nous avons déjà une petite heure de retard sur l’horaire prévu, il est donc décidé d’écourter la pause de l’après-midi (il n’y avait pas de café de toute façon 😄), chaque groupe s’organisant pour sa pause. 

 Les Casimirs les moins pressés se retrouveront finalement dans une charmante guinguette du côté de Port-Jean à Carquefou pour célébrer la fin de cette belle journée. 

Merci à la commission loisirs (Marylène, Agnès et Laurent) pour l’organisation et la préparation de ces beaux roadbooks. 

Visas Pour la Vie, édition 2023

On arrive au troisième week-end de Juin, ce qui, pour les Casimirs du 44, signifie une chose : non pas le Hellfest, mais le passage des “Visas pour la vie”. 

Il s’agit d’un diplôme délivré par les différentes CASIM depuis de nombreuses années, destiné à valider les compétences acquises par les stagiaires sur la sécurité à moto au cours des divers Cours de Perfectionnement Moto proposés par l’association tout le long de la saison. 

Le Visa 1 est accessible aux stagiaires ayant participé à au moins une saison. Le “Visa 2”, dont les épreuves sont plus exigeantes, est accessible aux stagiaires ayant déjà validé le Visa 1 lors d’une année précédente.  Les lauréats du Visa 2 pourront ensuite, s’ils le souhaitent, s’inscrire en tant qu’aide moniteur et ainsi participer aux séances de “formations moniteurs” pour encadrer les nouveaux stagiaires, et ainsi continuer à faire vivre notre belle association. 

Le cursus Casim

La journée se déroule en 6 épreuves : la maniabilité à basse vitesse et à allure normale, le freinage de précision, un rallye d’orientation, des virages/trajectoires de sécurité, un contrôle des connaissances sur le comportement à adopter en cas d’accident et un autre sur la culture générale moto, tout cela en lien avec les CPM délivrés au cours de la saison. 

Le rendez-vous est donné ce dimanche 18 juin. Après quelques semaines de grosses chaleurs, la météo est maintenant à l’orage et les stagiaires arrivent avec un équipement de pluie complet. La météo prévoyant un pic de pluie vers midi, les organisateurs décident de débuter la journée par le rallye. 

Le Rallye et les virages

On rappelle les principes du rallye CASIM : Les stagiaires disposent d’un roadbook sous la forme d’indication de changement de direction et de distance, mais sans indications géographique : les “pilotes” sont chargés de suivre les indications pour réaliser le trajet prévu. Le kilométrage est noté au début et à la fin, ce qui permet d’évaluer la capacité du stagiaire à s’orienter. Il n’y a aucune notion de vitesse, l’idée étant bien sûr de favoriser la conduite sécuritaire. La note du candidat part de 20, et l’écart à l’arrivée avec le kilométrage du parcours prévu permet d’attribuer la note. Plus on est loin de la distance parcourue prévue, plus la note diminue. 

Au milieu du trajet, une épreuve de virage est proposée : les stagiaires roulent sur une série de courbes, suivis par un moniteur qui évaluera leur maitrise de la trajectoire de sécurité enseignée par la CASIM, avec la vérification de la trajectoire elle-même, la maitrise de l’accélération, la position et le regard. 

Mise à l’abri des précieuses notes

D’autres aides-moniteurs sont partis (en voiture, privilège des anciens) pour former un autre “checkpoint”, et vérifier l’étanchéité de l’équipement des stagiaires. 

Les stagiaires rentrent au centre sous la pluie battante et pourront ensuite se sécher en répondant à un QCM sur la culture générale en lien avec la moto et la sécurité, pendant que les encadrants préparent le terrain pour l’après-midi. 

Préparation du circuit

Petite Pause

De retour au Centre, ce sera la pause et une petite séance de séchage. 

Pas de barbecue cette année, mais un pique-nique à partager, bien à l’abri dans la grande salle. 

Parties théoriques

L’après-midi débute par le QCM : épreuve de culture générale sur la moto (sécurité, conduite…). 

Ensuite les candidats enchainent avec l’épreuve CECA (Conduite à tenir en cas d’accident), sous la forme d’une mise en situation, dans laquelle les candidat(e)s, expliquent au jury ce qui convient de faire en arrivant sur la scène d’un accident routier. 

Épreuves sur piste

Puis arrivera l’épreuve tant redouté de maniabilité, avec un parcours sur le plateau regroupant des slaloms à allure normale, le demi-tour et un “8”, suivi d’un parcours “lent” alternant des passages entre des piquets, un slalom resserré, des passages entre les “portes” et la célèbre planche CASIM. Il se conclura pour les candidats au VISA 2 par un escargot (2 tours dans un cercle de 8 mètres de diamètre délimité par des plots).

Les candidats au Visa 2 doivent d’ailleurs faire la totalité du parcours (sauf l’escargot) en un temps limité, sous peine de perdre de précieux points… Les VISA 1, eux, doivent faire la partie lente en un temps minimum, afin de démontrer leur maitrise de leur moto. 

Cette épreuve est immédiatement suivie du freinage de précision : Les motard(es) partent en ligne droite, leur vitesse est mesurée (60 km/h minimum pour les VISA 2, 50 km/h pour les autres) puis doivent faire un beau freinage et s’arrêter dans une boîte délimitée par quatre plots 

Et les diplômes

Après l’effort, le réconfort : Après le savant calcul des moyennes, et pour célébrer la fin de la journée et de la saison, tout le monde est convié au pot pendant lequel les lauréats et lauréates pourront récupérer leur fameux diplôme (et un petit cadeau). Certains en profiteront d’ailleurs pour improvise un petit discours pour remercier l’association et ses bénévoles, ce qui touchera beaucoup de monde. 

Nous pouvons donc féliciter tous les nouveaux lauréats du VISA 1 CASIM :  

Lauréats du Visa 1 2023

Et bien sûr ceux du VISA 2,  

Lauréats du Visa 2 2023

Qui pourront dès la saison prochaine grossir les rangs des aide moniteurs et monitrices, avant qui sait de passer leur CAMABC