Le CPM tout terrain annulé, pas de repos pour autant pour les motards. Le rendez-vous était donné au foyer de l’Aubinière à 10h30 ce dimanche matin, avec une météo mitigée, mais qui promettait de s’améliorer d’heures en heures. La saison commence à joliment colorer les trottoirs, parkings et bas-côtés des routes, il faut prendre garde à ne pas glisser.
Accueil des derniers arrivants avant de commencer le CPM, avec quelques nouveaux inscrits qui, on l’espère, apprécieront de venir se perdre avec nous sur les jolis itinéraires préparés par nos moniteurs et aides moniteurs.
A l’ordre du jour, deux CPM : L’équipement et la conduite en groupe.
I – L’équipement
Nous avons balayé tout l’éventail des équipements que l’on peut aujourd’hui trouver, à la fois pour le pilote, le passager, mais aussi pour la moto. Cela a permis de rappeler qu’en moto, le premier point important est d’être vu par les autres usagers de la route. Le second point, est la qualité de l’équipement que l’on a choisi car il reste la seule protection du motard.
1) Le casque : équipement obligatoire dans le code de la route
Il est personnel et à la bonne taille, doit être homologué, ne pas avoir subi d’impact important, (le remplacer le cas échéant), avec ses stickers réfléchissants. Intégral, jet, modulable… Chacun possède ses avantages mais la protection doit rester le critère important lors du choix, et comme le rappelle le test Sharp initié par le ministère des transports du Royaume Uni , il est bon de savoir que celui-ci n’est pas proportionnel au prix du casque.
Rappels :
- Conduire avec un casque non attaché est non seulement risqué mais équivaut à conduire sans casque en cas de contrôle,
- Certains casques modulables permettent de respirer lors des pauses, mais ne sont pas homologués pour conduire en position jet
2) Les gants : équipement obligatoire dans le code de la route
Comme pour le casque, ils doivent être homologués CE. Pour le confort, différents matériaux existent en fonction des gouts et des saisons, ils peuvent également être chauffants et connectés.
3) Blouson/pantalons et gilet réfléchissant obligatoire en cas d’arrêt
Ici encore le choix est large, et la sélection doit être effectuée en fonction de l’utilisation de chacun. Avec renfort aux épaules/coudes/genoux, la protection dorsale, intégrée ou non, est fortement recommandée. A cela peuvent être ajoutés des airbags intégrés ou non, et des sur-vêtements de pluie
4) Les bottes/chaussures
Même si rien n’oblige d’en avoir, il est recommandé par nos moniteurs d’avoir des chaussures résistantes à l’usage, mais aussi en cas de chute. Elles peuvent être imperméables, il est préférable d’en choisir avec des protections aux malléoles et avec des semelles anti retournement.
5) La moto
Nous avons revu ensemble les équipements obligatoires d’une moto, tels que le compteur de vitesse, la béquille, la plaque d’immatriculation, mais aussi les règles pour le transport de jeunes enfants, avec sièges et ceinture de sécurité. Un petit tour également sur les équipements facultatifs tels que le GPS, la bagagerie, les phares additionnels, les poignées chauffantes…
6) L’entretien
Avoir un matériel adapté et sécurisant peut couter cher, il faut donc l’entretenir pour le faire durer. Le gilet réfléchissant, ou le blouson lorsqu’il est à haute visibilité, perdra de sa couleur s’il est régulièrement utilisé. Il peut être lavé afin de garder ses capacités de visibilité.
Le casque peut aussi être nettoyé s’il possède des mousses amovibles. L’utilisation d’une cagoule peut parfois aider à garder le casque propre plus longtemps. Quant à sa visière, pour ne pas se retrouver en difficulté, elle doit être propre autant que possible. La buée peut également constituer un risque, s’équiper d’une visière avec Pinlock est une très bonne solution pour garder une bonne visibilité même complètement fermée par temps de pluie.
Certains sprays antibuée peuvent aussi améliorer la situation si le casque ne possède pas de ce système. Attention au stockage du casque pour éviter son vieillissement, même s’ils sont parfois vendus pour 5 ans, leur durée de vie peut être plus ou moins longue selon l’utilisation et l’entretien.
II- Conduite en groupe
Avant de prendre la route, un bref rappel sur les règles CASIM pour la conduite en groupe :
Distances de sécurité, ordre des motos dans le groupe, communication par signes, rôles de chacun, nous étions prêts à profiter du soleil de l’après-midi.
Après une rapide pause déjeuner, 9 groupes sont partis du foyer, bien encadrés afin de mettre en pratique les conseils sur la conduite en groupe, quelques rappels sur les trajectoires de sécurité, et surtout apprécier les quelques 120km de balade.
Au programme des virages, des paysages sympathiques, des demi-tours, des saluts motard en croisant les camarades des autres groupes, et des stagiaires qui semblent apprécier tout cela !
Quelques pauses de débrief pour récolter les impressions et les questions, proposer quelques conseils sur la position, réorganiser les groupes.
Après quasiment 3h de roulage et pour ceux qui le pouvaient, la journée s’est terminée au foyer de l’Aubinière, pour les derniers échanges avant que chacun reprenne sa route.