En ce dimanche 11 mai, pendant que certains motards roulaient au Mans, des Casimirs courageux ont bravé les prévisions météo et se sont retrouvés devant le foyer de l’Aubinière.
C’est en effet ce jour-là que partait le traditionnel rallye CASIM de printemps. Tout a donc commencé par la distribution des road-books du matin et des explications trop rapides (désolé pour les novices, on essaiera de faire mieux la prochaine fois, promis) sur leur fonctionnement.
Le roadbook du rallye ressemblait donc à ça : aucune indication (ou presque) de lieux, juste une série de cases avec, à chaque fois, une indication de distance et la prochaine direction à prendre.
Et c’est tout (ou presque) : les pilotes sont donc invités à utiliser leur compteur pour suivre des indications précises à l’hectomètre (les propriétaires de moto dont le compteur n’indique que les kilomètres sont donc invités à utiliser un accessoire complémentaire) et leur sens de l’observation pour ne pas rater les intersections.
Le guide:
Départ
Le rendez-vous est donné de bon matin en ce bon vieux foyer à Sainte-Luce. Les stagiaires “1ere année”, n’ayant pas encore fait l’exercice, ont le droit de partir en groupe histoire de s’entraider (ou de se perdre à deux), les “anciens” partiront tout seuls comme des grands.
Nous expliquons un peu (trop apparemment pour les novices) le fonctionnement du guide et après un bref rappel des règles de sécurité, les stagiaires peuvent enfin partir.
Pendant ce temps, les encadrants se positionnent près des routes, ou partent en “motos balais” pour guider les groupes.
Le Trajet
Le matin est marqué par quelques passages par des (parfois très) petites routes autour du bassin de l’Erdre.
Il y aura même un petit passage sur un chemin non carrossé
Il y aura tout de même un passage sur les beaux virages de Teillé, avec une petite pause au bout.
La pause
Tout le monde arrivera, en ordre plus ou moins dispersé, au bord du lac de Vioreau et de son café.
Les plus impatients en profiteront pour commencer à déjeuner directement, ou à annoter les roadbooks pour le retour.
Le retour
Coup de chance, la pause déjeuner se passera au sec. La pluie initialement annoncée ne tombera en effet qu’environ une demi-heure après le départ, aux alentours des virage de la Meilleraye de Bretagne.
Les stagiaires les plus prévoyants s’arrêtent le temps d’enfiler leurs vêtements de pluie
Cela ne durera heureusement pas très longtemps.
Les stagiaires première année arriveront au lieu de rendez-vous final, où ils attendront, attendront et attendront leurs camarades expérimentés, qui étrangement se sont tous perdus et ont eu besoin d’aide téléphonique pour trouver le point de chute.
Il est pourtant impossible que ce soit la faute du roadbook, qui a été vérifié et longuement reconnu avec amour par leurs moniteurs préférés (!)
Heureusement, le comité d’accueil est en place pour faciliter chaleureusement pendant que le roadbook est discrètement corrigé après coup.
L’arrivée
Début mai, c’est aussi l’occasion de fêter la réouverture de la fameuse guinguette de Port-Jean, à côté de laquelle le roadbook se terminait par un heureux hasard
