C’est sous un trop rare, mais beau ciel bleu, que le CPM Orientation a réuni Stagiaires et moniteurs de la Casim 44.
Après une matinée dédiée au CPM pilote/ Commissaire, les stagiaires ont pu prendre place en salle pour une brève partie théorique avant d’aller se dégourdir les roues.
I – La théorie
Il est de nos jours presque enfantin de suivre un parcours, grâce aux technologies modernes (boitier GPS, Smartphones, Eyelights…), mais d’autres moyens demandant un peu plus d’observation restent tout de même à portée de chaque motard.
Après avoir rappelé les différents systèmes de GNSS (global navigation satellite systems) dont font partie le GPS ou Galileo, quelques moyens naturels de repérage sont évoqués :
Le soleil, qui permet de connaitre approximativement la position des points cardinaux, se levant à l’Est, se couchant à l’Ouest et orienté au Sud en milieu de journée. La mousse sur le tronc des arbres est aussi un bon indice, permettant de connaitre l’orientation du Nord.
D’autres moyens moins naturels mais souvent peu utilisés existent encore, tels que les cartes routières et les boussoles, que ce soit celle à l’ancienne pointant vers le Nord magnétique (différent du Nord géographique, attention) ou celle intégrée dans son téléphone. La première nécessite d’être utilisée à une distance suffisante d’un véhicule ou autre objet métallique. L’orientation prise grâce à la boussole par rapport au nord magnétique s’appelle un cap et se mesure en degrés, minutes, secondes.
Plusieurs points clés sont rappelés concernant la fameuse carte routière:
- La couleur des axes, qui représente la densité de fréquentation
- L’orientation du nord vers le haut de la carte lorsque rien ne le précise
- L’échelle qui permet de convertir la distance de la carte en distance parcourue
- Le quadrillage des méridiens et parallèles
Ces dernières permettent de positionner un point sur la carte en coordonnées.
Latitude : Les lignes horizontales sont les parallèles, et mesurent l’angle entre l’équateur et cette ligne, par rapport au centre de la terre. La mesure va donc de 0° à l’équateur, jusqu’à + ou -90° aux pôles nord et sud.
Longitude : Les lignes verticales, quant à elles, sont les méridiens. De la même façon, ces lignes mesurent un angle de part et d’autre du méridien de Greenwich, leur référence. N’ayant pas de “pole Est” et “pôle ouest”, la mesure se fait depuis le méridien, jusqu’à lui-même de l’autre côté de la Terre. La mesure de l’ange entre le méridien et sa référence va donc de 0° à + ou -180°.
II – La pratique
Place maintenant au défi du jour. Nos moniteurs avaient préparé des itinéraires, minutieusement retracées sous forme de road book. Les nouveaux stagiaires feront équipe par deux, pour augmenter leurs chances de trouver leur chemin, ou de se perdre.
Les titulaires de visa, quant à eux, n’ont pu compter que sur eux-mêmes pour trouver leur chemin. Le Road book se présente sous la forme de cases indiquant, à chaque changement de direction la distance (quelques kilomètres) à parcourir depuis la case précédente, et la direction à prendre. L’idée est d’utiliser son totaliseur partiel, en s’arrêtant bien sûr en toute sécurité pour le réinitialiser.
Chaque participant a vu son kilométrage noté afin de vérifier les fautes de parcours, et s’assurer que personne ne manque à l’arrivée.
Le parcours était varié, un peu de ville, de la route de campagne, le bord de Loire, et bien sur un maximum de virage. Le point de rendez-vous, placé au moulin de Pé, a permis de rassembler les participants en offrant un panorama remarquable.
Un par un, les différents groupes finissent par arriver, certains ont dû sortir leur téléphone pour retrouver le fil rouge, mais aucune perte à déplorer cette année pour ce défi. Après un gouter réconfortant, le retour s’est déroulé selon les mêmes règles pour ceux qui désiraient regagner le point de départ.
Un CPM qui fut l’occasion de profiter pleinement du beau temps, de mettre en pratique plusieurs CPMs passés, et naviguer avec davantage d’autonomie tout en partageant entre stagiaires.