CPM Equipement 

Lors de ce CPM (Cours de Perfectionnement Moto), nous avons balayé tout l’éventail des équipements que l’on peut aujourd’hui trouver, à la fois pour le pilote, le passager, mais aussi pour la moto. 

Il est important de rappeler qu’en moto, le premier point important est d’être vu par les autres usagers de la route. 

L’autre point important à ne pas négliger est la qualité de l’équipement que l’on a choisi car il reste la seule protection du motard. 

Avoir un matériel adapté et sécurisant peut coûter cher, mais s’il est convenablement entretenu, il pourra durer dans le temps. 

1) Le casque : équipement obligatoire dans le code de la route  

Il est personnel et à la bonne taille, doit être homologué, ne pas avoir subi d’impact important (le remplacer le cas échéant), avec ses stickers réfléchissants (plusieurs couleurs possibles). 

Il existe 3 types de casque : Intégral, jet, modulable. 

Chacun possède ses avantages mais la protection doit rester le critère important lors du choix et comme le rappelle le test Sharp initié par le ministère des transports du Royaume Uni (https://sharp.dft.gov.uk/), il est bon de savoir que celui-ci n’est pas proportionnel au prix du casque.  

Le casque peut aussi être nettoyé s’il possède des mousses amovibles. L’utilisation d’une cagoule peut aider à garder le casque propre plus longtemps. Quant à sa visière, elle doit être propre autant que possible afin de ne pas dégrader le champ de vision du motard. La buée peut également constituer un risque, s’équiper d’une visière avec Pinlock est une très bonne solution pour garder une bonne visibilité même complètement fermée par temps de pluie. 

Certains sprays antibuée peuvent aussi améliorer la situation si le casque ne possède pas de ce système. Attention au stockage du casque pour éviter son vieillissement, même s’ils sont parfois vendus pour 5 ans, leur durée de vie peut être plus ou moins longue selon l’utilisation et l’entretien. 

/!\ Important :   

  • Conduire avec un casque non attaché est non seulement risqué mais équivaut à conduire sans casque en cas de contrôle (Soit 3 points de permis en moins et une amende de 135 €),  
  • Certains casques modulables sont homologués pour conduire en position intégrale seule : en l’absence de la double homologation, conduire avec un tel casque avec la mentonnière relevée est répréhensible et équivaut à rouler sans casque. Bien vérifier le niveau d’homologation sur l’étiquette du casque. 

2) Les gants : équipement obligatoire dans le code de la route  

Comme pour le casque, ils doivent être homologués CE. Pour le confort, différents matériaux existent en fonction des goûts et des saisons, ils peuvent également être chauffants et connectés. 

Le non-port de gants certifiés sera sanctionné d’une amende de troisième classe (68 euros minorée à 45 euros en cas de paiement dans les 15 jours, ce qui est le prix d’une paire de gants certifiés) pour le conducteur et le passager, auquel s’ajoute pour le pilote un retrait d’un point sur le permis de conduire. 

3) Blouson/pantalon 

Le choix d’un blouson ou d’un pantalon doit être effectué en fonction de l’utilisation de chacun (le choix est large ainsi que les différents matériaux). Des renforts aux épaules/coudes/genoux sont généralement inclus. La protection dorsale, intégrée ou non, est fortement recommandée. A cela peuvent être ajoutés des airbags intégrés ou non, et des sur-vêtements de pluie. 

4) Les bottes/chaussures  

Même si rien n’oblige d’en avoir, il est recommandé par nos moniteurs d’avoir des chaussures résistantes à l’usage, mais aussi en cas de chute. Elles peuvent être imperméables, il est préférable d’en choisir avec des protections aux malléoles et avec des semelles anti retournement. 

5) La moto  

Lors de ce CPM, nous avons vu les équipements obligatoires d’une moto, tels que le compteur de vitesse, les freins, la béquille, la plaque d’immatriculation, les clignotants homologués et les éclairages (feu de route, croisement à l’avant ; feu de position et stop à l’arrière). Dans la pratique, seul le rétroviseur gauche est obligatoire sur la moto, celui placé à droite du guidon étant toutefois conseillé. 

Petit tour également sur les équipements facultatifs tels que le GPS, la bagagerie, les phares additionnels, les poignées chauffantes… 

6) Le gilet réfléchissant obligatoire en cas d’arrêt motard 

Depuis le 1er janvier 2016, le gilet de haute visibilité, couramment appelé « gilet jaune » est obligatoire et fait partie de l’équipement réglementaire du motocycliste. 

En cas d’accident ou de panne, celui-ci doit être revêtu afin d’être plus visible et d’alerter ainsi les autres usagers de la route d’un danger potentiel. 

Sanctions : 

L’absence de gilet jaune dans le top case de la moto ou la sacoche est passible d’une amende de 1ere classe : 11 euros. L’absence du port du gilet jaune en cas d’arrêt d’urgence est passible d’une amende de 4e classe : 135 euros. 

Le gilet réfléchissant, le blouson ou le gilet airbag lorsqu’ils sont à haute visibilité, perdront de leur couleur s’ils sont régulièrement utilisés. Ils peuvent être lavés afin de garder leurs capacités de visibilité.  

Expérience – Comportement

CPM – Expérience et comportement 

Pour circuler dans de bonnes conditions de sécurité, nous devons être conscients des risques auxquels nous nous exposons en nous déplaçant en deux roues. Ces risques évoluent en fonction de l’environnement dans lequel nous circulons. 

En toutes circonstances, nous devons prendre en compte les conditions météorologiques, être en mesure d’identifier les indices formels et informels qui nous permettront de prendre les bonnes décisions au bon moment.  

Le principe de ce CPM consiste à diviser l’ensemble des stagiaires présents en petits groupes encadrés par deux moniteurs. Trois groupes sont chargés de déceler les situations à risques dans des environnements particuliers (Ville, campagne, 2×2 voies) et 5 groupes sont chargés de déceler les indices formels / informels que nous devons prendre en compte lors de nos déplacements et évaluer l’impact des conditions météorologiques sur le pilotage d’une moto.   

Chaque groupe est chargé de préparer un petit compte rendu afin de partager son expérience et ses réflexions avec le reste des stagiaires lors du débriefing.  

Les groupes quittent le foyer de l’Aubinière à 14h00 pour un parcours d’environ une heure adapté au sujet à traiter (Ville, campagne, 2×2 voies, etc.).  

Cette sortie est mise à profit pour donner l’occasion à chaque stagiaire de prendre la tête d’un groupe à tour de rôle, sous le contrôle d’un moniteur placé juste derrière lui dans le groupe. Cette expérience permet de comprendre que la position de leader impose de raisonner en termes de « groupe » et non plus en termes d’individu lors des différentes décisions prises en pleine circulation. (Dépassement, changement de direction, arrêt en sécurité etc.) 

15h30 – Débriefing 

Tout le monde est de retour en salle et chaque groupe fait part de ses observations.  

Toutes les observations sont mises en commun et chaque participant est invité à évoquer son expérience personnelle par des cas concrets vécus lors de la sortie ou dans son passé de motard.  La synthèse des échanges permet de réaliser le fichier récapitulatif ci-dessus

Une conclusion s’impose rapidement :  Savoir maitriser sa  machine ne suffit pas. Avoir les bons comportements et les bons automatismes s’acquiert également par la formation et l’expérience. 

En toute circonstance il faut : 

  • Être vigilant 
  • Observer tout l’environnement 
  • Adapter son regard à sa vitesse 
  • S’assurer d’avoir été vu par les autres usagers 
  • Imaginer les pires scénarios 
  • En un mot : ANTICIPER ! 

Un bon conducteur n’est pas celui qui a de bons réflexes, mais celui qui, par son sens de l’observation n’a pas à s’en servir. 

CPM TT du 18 Novembre 2023

Comment s’entraîner à piloter une moto en condition d’adhérence précaire et tester les limites de stabilité de sa monture, tout en réduisant le risque de blessure et de casse en cas de chute ? La CASIM 44 propose régulièrement à ses adhérentes et adhérents des sessions “Tout Terrain” afin de répondre à la question de façon ludique et sportive.
Tout comme le 18 novembre dernier, les encadrants et stagiaires (qui pour rappel sont des motards routiers, mais qui pour beaucoup n’ont pas vraiment d’expérience avec cette activité) se sont retrouvés ce samedi sur un terrain de motocross limitrophe entre la Loire-Atlantique et le Maine-et-Loire.

Ce lieu possède tout ce dont on a besoin : un petit parking pour les motos routières, les voitures et le camion, un local pour poser les affaires et pique-niquer, des toilettes. Mais l’essentiel est bien sûr côté piste, avec un circuit reconfigurable et de nombreuses bosses sur lesquelles sauter. Ce parcours varié permet de s’essayer à la conduite en tout-terrain.

Les 5 motos (deux 4-temps Honda et une Derbi, et les 2-temps au nombre de 2 Yamaha DT ont toute répondu présente. La Petite Honda bénéficiera d’un changement de plaquette pour bien préparer les ateliers.

La météo est humide… ce qui est (presque) une bonne nouvelle et permet d’avoir un terrain boueux à souhait. L’équipement de pluie sera bien utile pour protéger les blousons et autres jeans moto. On échappera tout de même les déluges qui ont bien marqué ce mois d’octobre.

Les stagiaires ayant répondu à l’appel n’ont pas eu besoin d’attendre longtemps qu’une moto se libère pour faire un tour, le nombre de participants limité autorisait une moto par binôme.
Après une découverte du terrain, la demi-journée est séparée en deux activité : on commence par aménager le terrain en 3 petits ateliers pédagogiques :

  • Le premier avec quelques bosses gentillettes pour se familiariser avec la position tout terrain : Debout sur les cale-pieds, vers l’avant à la montée puis vers l’arrière à la descente
  • Le deuxième se concentrer sur les virages en particulier dans une ornière géante en “demi lune” : comme toujours, regarder dans la direction voulue est primordial, mais pas toujours évident tant la tentation de vérifier si les pneus ne vont pas se coincer dans une ornière.
  • Et enfin un atelier freinage qui consiste à s’arrêter sans bloquer les roues sur un terrain glissant.
    La configuration permet aux motards “routiers”, dont beaucoup ne sont pas des habitués de la discipline de se familiariser avec les particularités des motos et du terrain.

Une fois les motos et les pilotes échauffés, passons sur le grand circuit. Il propose une succession de triples obstacles, des virages serrés et deux grandes tables pour lesquelles il est essentiel de prendre un maximum d’élan tout en contrôlant bien sa trajectoire, sous peine de repartir en “marche arrière” ou de chuter et de devoir relever l’engin pendant qu’un encadrant accourt pour nous aider.

Le terrain lui-même a été rénové et certaines bosses refaites : au moins l’une d’entre elle, un peu trop neuve et pas assez tassés a été « enlevé” du circuit par sécurité, mais il en restait suffisamment pour s’amuser
.

Cela aura été un moment ludique et pédagogique et une source de plaisir pour les stagiaires et les personnes ayant préparé et encadré la journée. (Mais que les absents ne s’inquiètent pas, il n’y aura pas d’exercice Tout-Terrain pour les journées Visas) On remerciera tout particulièrement Simon pour avoir amené un karcher sur place afin de pouvoir charger des motos propres dans le camion.