CPM Maniabilité – Virages

En ce beau dimanche de février, la CASIM44 a invité les stagiaires pour deux Cours de Perfectionnement Moto sur les thèmes phares que sont la maniabilité basse vitesse et les Virages/Trajectoire de sécurité. 

Nous disposions une nouvelle fois du centre départemental du permis de conduire pour pratiquer sur le plateau, et servir de base pour pratiquer la trajectoire de sécurité sur les routes de Loire-Atlantique. 

Les stagiaires arrivent vers 10h moins le quart, accueillis par les encadrants et encadrantes qui ont balisé les ateliers et préparé les groupes. L’organisation permet de faire profiter au maximum des exercices variés destinés à pratiquer la maniabilité à allure lente et le freinage :  

  • Un slalom à allure normale suivi d’un freinage d’urgence 
  • Départ arrêté suivi d’un virage devant un mur, suivi d’un slalom lent 
  • Le trèfle, en fait une variante du 8, mais en tournant autour de 5 plots 
  • Le passage sur la fameuse planche CASIM, suivi d’un 8 et d’un slalom lent 
  • Un slalom a allure normale entre des portes, et un évitement 

Pendant ce temps, les groupes « trajectoires” vont partir dans le sud de la Loire-Atlantique pour pratiquer la fameuse trajectoire de sécurité, avec les étapes de Découverte, d’Entrée, de Sollicitation et de Reprise :  

Fiche Trajectoire de sécurité CASIM
Trajectoire de sécurité

Les organisatrices nous ont sélectionné de belles routes : 

Plan avec une route en surbrillance
Quelques Virages
Une vue depuis une route

Et l’après-midi (après le pique-nique au centre), les groupes permutent pour permettre à chacun d’essayer toutes les activités. 

CPM Equilibre 4 Décembre 2022

L’un des trois CPM de ce dimanche était le célèbre CPM équilibre. Une succession d’exercices pour mettre à l’épreuve les stagiaires, en leur faisant prendre conscience de la stabilité de leur véhicule. Sous les conseils avisés des moniteurs, les stagiaires ont découvert ce qui leur a été préparé… 

I – La poussette 

Le premier atelier proposé aux stagiaires fut constitué de plusieurs petites épreuves de manipulation de la moto à l’arrêt et en déplacement sans l’aide du moteur. 

En premier lieu, un exercice qui, banal pour certains, a été une première pour d’autres, grâce à l’aide du fidèle Suzuki GSE500 de la casim44: le béquillage et dé-béquillage sur la centrale. Certains pouvaient effectuer la manœuvre sur leur propre destrier s’il en était équipé.

La petite GSE ne se laisse pas faire si facilement, un engagement physique de la part du pilote est nécessaire, ce qui avantage les plus costauds, mais ne rend pas la tâche impossible aux plus légers pour autant. 

Une fois l’échauffement terminé, le second exercice proposé consistait à pousser sa moto dans un couloir avec un virage en angle droit, puis de revenir à son point de départ en marche arrière. L’équilibre de la moto est nécessaire pour permettre de réduire les efforts et de garder une bonne trajectoire entre les cônes. C’est d’autant plus vrai lorsque les moniteurs proposent au stagiaire de réaliser ce parcours en se positionnant du côté droit de leur moto, position inhabituelle pour la plupart. 

Dans la même idée mais sans déplacement cette fois, le troisième exercice demandé aux stagiaires était d’être capable d’enfourcher sa moto par un coté ou l’autre, sans l’aide de la béquille. Garder la moto droite permet de ne pas forcer lors du passage de la jambe au-dessus de la selle, pour ne pas se laisser emporter. 

Les deux derniers exercices mettent à l’épreuve la capacité du motard à garder sa moto droite grâce à l’équilibre sans effort. 

Tout d’abord en statique, en ne maintenant la moto à la verticale qu’avec un seul point de contact. Une main posée sur le haut du réservoir, puis pour les plus valeureux, avec un seul doigt posé à plat sur la moto. 

Pour finir, l’exercice final, qui a sûrement donné quelques frissons mais s’est bien passé grâce à la présence des encadrants en sécurité, réaliser un tour complet de sa moto, en équilibre sur ses roues sans béquille. L’exercice a permis de montrer qu’avec une bonne gestion de l’équilibre, le poids du véhicule peut se faire oublier. 

En parallèle, le second groupe prenait connaissance du petit parcours concocté par les encadrants CASIM. 

II – Parcours de lenteur 

Pour circuler en sécurité à vitesse réduite, comme c’est régulièrement le cas en agglomération, il est important de savoir maitriser l’équilibre de sa moto afin de rester dans sa trajectoire et se faufiler dans d’étroits trous de souris. 

Le parcours débute par un départ aux pieds levés. Assis sur sa selle, béquille repliée, moteur au point mort, le stagiaire devant tenter un démarrage en douceur en positionnant les deux pieds sur les reposes pieds simultanément, engager le premier rapport et gérer le point de patinage pour lancer la moto sans qu’elle ne balance d’un côté ou de l’autre. 

Une fois élancé, le stagiaire devait travailler son regard pour franchir l’étroit couloir de cônes symbolisant une planche, avant de s’arrêter en toute sécurité. Après avoir remis la moto sur sa béquille et quitté la selle, le motard devait se positionner à coté de sa moto, replier la béquille et enclencher le premier rapport pour faire avancer son véhicule tout en marchant. 

Après quelques mètres sans efforts, retour sur la monture. Démarrage en première vitesse pour une épreuve de conduire à une main, avec gestion du point de patinage. L’objectif est simple, attraper un objet tout en roulant et le reposer plus loin. Un plot pour débuter, une balle de tennis pour les plus aguerris. 

Enfin, le bout du parcours, une session de ralentissement, jusqu’à l’arrêt de la moto, sans poser le pied au sol, et repartir. Quatre plots symbolisant les points d’arrêt, le régime moteur, point de patinage et frein arrière sont la clé pour réussir l’exercice. 

III – Acrobaties avec élan 

Pendant ce temps, le dernier groupe s’adonnait à une petite danse, impressionnante vu de loin, mais finalement accessible. Après un petit briefing, notre moniteur ouvrait le bal et enchainait les figures, que les stagiaires devaient reproduire, à allure moyenne, sur une longue boucle dégagée. 

L’objectif ici était de montrer aux motards que leur véhicule, lorsqu’il est soumis à suffisamment de vitesse, reste stable malgré les mouvements et positions du pilote.  

La journée s’est terminée à la tombée de la nuit, avec le sourire sur tous les visages, et le plaisir de voir les progrès accomplis.

CPM Maniabilité – Freinage du samedi 1er octobre

Une cinquantaine de stagiaires, dont beaucoup de nouveaux, sont venus rejoindre les encadrants (moniteurs et aide-moniteurs) CASIM pour ce deuxième CPM de la saison, consacré à la maniabilité et au freinage.  

Une petite pluie était également au rendez-vous, pour pimenter, un peu, les exercices pratiques ! 

La séance a commencé cette fois par un rendez-vous dans notre local préféré, au Foyer de l’Aubinière pour un rappel théorique sur ces éléments très importants que sont la maniabilité et le freinage. 

La théorie

 Suite à la présentation, les stagiaires ont été invités à se rendre au parking de la Beaujoire pour une mise en pratique. Ayant constaté que la rotation du précédent CPM était un peu trop rapide, les “coup de sifflets” sont maintenant espacés de 20 minutes pour permettre à tous les motards, en groupes de 4 à 6 de bien profiter des exercices et des conseils. 

Le Briefing

Maniabilité à basse vitesse :  

Les points importants (et vérifiés par les encadrants) sont le PTRA : Position, Trajectoire, Regard et Allure. 

La Position sur la moto est d’autant plus importante à basse vitesse pour assurer une bonne sensation et surtout pour bien contrôler la moto. Le ou la pilote doit garder le haut du corps détendu en gardant les coudes souples, tout en contrôlant la direction et les gaz. Pendant ce temps, le bas du corps doit tenir fermement la moto, avec six points d’appuis bien serrés : les pieds bien serrés le long de la moto, les genoux et jambes serrés contre le réservoir et les hanches avancés, l’entrejambe le plus près possible du réservoir. 

La Trajectoire, doit permettre de suivre des chemins et des virages serrés a des allures variées. Le principe est de prendre les virages le plus large possible, tout en Regardant là où on veut emmener sa moto (et bien sûr, ne surtout pas regarder la moto elle-même, d’où l’intérêt de la contrôler avec le bas du corps), en balayant la trajectoire voulue avec environ deux secondes “d’avance” sur sa moto. 

A basse vitesse, la gestion de l’Allure est importante, avec, sur la quasi-totalité de nos motos trois principales commandes : l’accélérateur, sur lequel il faut toujours garder un filet de gaz pour maintenir la moto en équilibre ; l’embrayage qui permet de réguler l’allure en gardant une accélération constante (attention à ne pas se retrouver en roue libre tout de même 😊 ), et le frein arrière, qui à basse vitesse, sera largement suffisant pour ralentir ou si nécessaire arrêter la moto. Le frein avant est, quant à lui, banni lors des exercices de maniabilité. 

Le cours parlera aussi un peu plus de théorie sur l’effet gyroscopique : la moto, tant qu’elle est en mouvement, aura toujours tendance à garder son équilibre, sans oublier d’évoquer ce qui peut perturber cet équilibre. 

Sur la pratique, plusieurs exercices seront proposés, alliant slaloms et demi tours.  

Demi Tour entre les plots

Freinage 

Tout le monde sait bien sur freiner, mais on peut aller un peu plus loin. Les moniteurs présenteront les classiques :  

  • Principe théorique physique : le freinage consistant à disperser l’énergie cinétique en chauffant et, petit à petit, en consommant les plaquettes de frein. 
  • Le calcul de la distance d’arrêt, de freinage en fonction de la vitesse (carré des dizaines de la vitesse, en tout cas quand la route est sèche et propre, ce qui n’était pas vraiment le cas ce jour-là). 
  • Éviter le blocage des roues, surtout si on ne dispose pas de l’ABS. 

Le principe du freinage “d’urgence” est d’actionner les deux freins en même temps : le freinage commencera en principe par le frein arrière pour assoir la moto, puis le frein avant, bien plus efficace, qui améliorera l’efficacité de la manœuvre. On essaie d’obtenir un freinage dégressif : on freine d’abord un bon coup, puis on relâche progressivement. Et bien sûr, on n’oublie pas de débrayer avant le stop final. 

La mise en pratique s’effectuera sur 3 ateliers : un freinage appuyé (dit “d’urgence”), un freinage de précision (arrêt dans une petite “boîte” entre 4 cônes) et d’un atelier consacré à la gestion des arrêts et des départs à basse vitesse.

Freinage de précision

 

La journée s’est terminée vers 17h00 et c’est dans la joie et la bonne humeur que nos adhérents se sont rendus à l’assemblée générale de l’Association.