À la CASIM 44, WEP, ça veut dire Week-End Pentecôte, c’est à dire trois jours de roulage dans une région gardée secrète par les zorgas jusqu’au départ, le tout entrecoupé de visites culturelles.
Pour cette édition 2023, Jean-Philippe (qui n’a malheureusement pas pu nous accompagner) et Pascal ont préparé un parcours dans le sud de la Normandie pour 25 motos, pilotes et quelque passagères.
Jour 1
30 casimirs se retrouvent samedi matin sur un parking à Thouaré pour découvrir la destination jusque ici gardée jalousement secrète, à savoir le sud de la Normandie avec les Alpes Mancelles et le Perche
Aujourd’hui c’était donc 300km de petites routes, et pour le midi une visite des grottes de Saulge : Le groupe se séparera en deux pour visiter les grottes, avec d’un côté les inscriptions préhistoriques (et d’autres plus récentes), et de l’autre des magnifiques concrétions souterraines
Et on se retrouve le soir au camping des abrias dans lequel on se dépêche de se changer pour aller profiter de la piscine, avant le dîner.
Jour 2
Une fois bien reposés, les Casimirs repartent vers la Normandie pour traverser les Alpes Mancelles.
Les groupes ayant bien lu le roadbook profiteront d’un pique niques au bord d’un lac, les autres () iront directement au haras national du pin.
Il seront rejoints par les autres pour le café offert par la CASIM,
Et surtout pour voir un magnifique spectacle équestre qui nous donnera quelques idées pour les prochains CPM équilibre .
Oui, c’était un peu loin pour prendre les photos
On rentre ensuite au camping juste à temps pour profiter de nouveau de la piscine
Jour 3
C’est déjà le dernier jour, et les Casimirs ont repris les routes sinueuses de Normandie puis dans notre région.
Entre 2 Virages, nous nous sommes arrêté pour déjeuner dans la charmante Auberge de Ruillé-en-Champagne, qui comme le nom ne l’indique pas, est en Sarthe.
Il faut ensuite rentrer et retraverser la Mayenne et le Maine-et-Loire avant de rentre vers chez nous pour un dernier verre de l’amitié entre motardes et motards maintenant bien fatigués à Sucé/Erdre, avant de se dire au-revoir.
Comment s’entraîner à piloter une moto en condition d’adhérence précaire et tester les limites de stabilités de sa monture, tout en limitant le risque de blessure et de casse en cas de chute ? La CASIM 44 propose régulièrement à ses adhérentes et adhérents des sessions “Tout Terrain” afin de répondre à la question de façon ludique et sportive.
Tout comme en novembre dernier, les encadrants et stagiaires (qui pour rappel sont des motards routiers, mais qui pour beaucoup n’ont pas vraiment d’expérience avec cette activité) se sont retrouvés ce samedi sur un terrain de motocross aux confins de la Loire-Atlantique et du Maine-et-Loire.
Ce lieu possède tout ce dont on a besoin : Un petit parking pour les motos routières, les voitures et le camion, un local pour poser les affaires et pique-niquer, des toilettes. Mais l’essentiel est bien sur côté piste, avec un circuit reconfigurable et de nombreuses bosses sur lesquelles sauter en profitant de la douce musique des éoliennes.
La commission maintenance a bien préparé les 5 motos (2 Yamaha 2TR, acquises avec une subvention “PDASR” dont le montant était exprimé en Francs lors de leur acquisition, ce qui ne rajeunit ni les engins, ni l’association), deux 4-temps Honda et une Derbi, qui sont toutes maintenant équipées de protège mains.
Des motos toute propres
La météo est magnifique on veut bien sur dire par là que le terrain est boueux à souhait (mais l’air est heureusement resté sec), et l’équipement de pluie sera bien utile pour protéger les blousons et autres jeans moto.
Les courageux stagiaires ayant répondu à l’appel, n’ont pas eu besoin d’attendre longtemps qu’une moto se libère pour faire un tour.
Le terrain est d’abord aménagé en petit tour avec quelques bosses gentillette pour se familiariser avec l’activité et se concentrer sur les virages : comme toujours, regarder dans la direction voulue est primordial, mais pas toujours évident tant la tentation de vérifier si les pneus ne vont pas se coincer dans une ornière.
Une petite bosse
Une fois les motos et les pilotes échauffés, on peut passer sur le grand bain de boue pardon, sur le grand circuit. Il propose une succession de doubles ou triples obstacles, des virages serrés et deux grandes tables pour lesquelles il est essentiel de prendre un maximum d’élan tout en contrôlant bien sa trajectoire, sous peine de repartir en “marche arrière” ou de chuter et de devoir relever l’engin pendant qu’un encadrant accoure pour nous aider.
Un point délicat de l’exercice consiste à se détacher le plus possible de la piste elle-même pour se concentrer sur sa trajectoire tout en montant dans les rapports pour ne pas trop monter dans les tours (et préserver les nerfs de la maintenance). En pratique, au vu et des montées fréquentes, personne ne sera monté au-delà de la troisième, mais cela permet déjà de bien sentir sa moto. Au sujet des bosses elle-même, il faut d’ailleurs essayer de l’accompagner au maximum en se levant pour pouvoir avancer le poids dans les montées, et le mettre le plus possible vers l’arrière dans la descente. Les Virages demandent également pas mal de technique, en appuyant bien le pied extérieur sur le repose-pied, en sortant le pied intérieur au cas où, et en mettant son poids en opposition par rapport à la moto tout en la penchant.
C’est la deuxième fois que ce CPM se déroule sur un terrain sportif spécialisé, après plusieurs années sur une prairie certes plus proche du Foyer, mais qui ne permettait que des traces moins amusantes.
) iront directement au haras national du pin. 
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