Mania Freinage à Bouguenais 

Les beaux jours arrivent petit à petit (un peu trop petit à petit d’ailleurs… enfin ils vont bien finir par arriver). Donc pour celles et ceux reprenant la moto, ou au moins la prenant de façon plus intensive, la CASIM propose aux adhérents une après-midi Maniabilité – Freinage ce samedi 17 mars à Bouguenais. (Pour le “grand public”, la CASIM participe également à une journée “reprise de guidon” organisée par la préfecture ce samedi 23). 

L’encadrement était au rendez-vous, et les futurs moniteurs en profiteront pour préparer leur propre examen pour devenir moniteurs. 

6 Ateliers ont été préparés pour s’entraîner et perfectionner sa conduite à allure lente et allure normale :  

Freinage 

2 Ateliers de freinage pour travailler différentes situations :  

  • Le freinage appuyé, voire d’urgence : On s’élance sur la piste a environ 50 km/h et commence à freiner au signal de la monitrice, en appuyant le plus fort possible (Si on dispose de l’ABS, sinon il faut adapter) et s’arrêter avec la distance la plus courte. 
     
  • Le freinage de précision : 2 barres sont posées au sol, l’objectif est de s’arrêter en poussant la première, mais pas la seconde. 
     

Maniabilité 

4 ateliers allient maniabilité a allure lente et normale. Pour l’allure lente, on reste généralement en première, l’idée est surtout d’assurer l’équilibre de la moto : il est donc particulièrement important de bien la tenir entre ses cuisses, jambes et pieds, tout en regardant bien là où on veut faire aller la moto. Et bien sûr, le frein avant est alors proscrit. 
Pour l’allure normale, si le regard et la position sur la moto restent primordiaux, l‘accent sera mis sur les différentes forces qui s’appliquent et les techniques nécessaires pour manœuvrer la moto (contrebraquage, …) 

  • “Ellipse”, dans lequel on réalise des cercles de plus en plus petits 
     
  • Un parcours entre piquets sans arrêt, inspiré de l’examen du CAMABC de la CASIM 
  • Un parcours départ/arrêt entre des portes 
  • Et un grand parcours “visa” alliant slaloms et passage sur la planche.

 

Cela aura encore été une belle journée de formation et de partage, qui pour une fois aura été réalisée entièrement au sec 

Et pendant ce temps

Les futurs moniteurs se forment également à la pédagogie pratique et théorique

Merci à l’aimable “cobaye” Christian, sous le regard bienveillant mais sans faiblesse (pour les apprentis CAMABC) de Fabien.  

Images liées:

CPM Equipement 

Lors de ce CPM (Cours de Perfectionnement Moto), nous avons balayé tout l’éventail des équipements que l’on peut aujourd’hui trouver, à la fois pour le pilote, le passager, mais aussi pour la moto. 

Il est important de rappeler qu’en moto, le premier point important est d’être vu par les autres usagers de la route. 

L’autre point important à ne pas négliger est la qualité de l’équipement que l’on a choisi car il reste la seule protection du motard. 

Avoir un matériel adapté et sécurisant peut coûter cher, mais s’il est convenablement entretenu, il pourra durer dans le temps. 

1) Le casque : équipement obligatoire dans le code de la route  

Il est personnel et à la bonne taille, doit être homologué, ne pas avoir subi d’impact important (le remplacer le cas échéant), avec ses stickers réfléchissants (plusieurs couleurs possibles). 

Il existe 3 types de casque : Intégral, jet, modulable. 

Chacun possède ses avantages mais la protection doit rester le critère important lors du choix et comme le rappelle le test Sharp initié par le ministère des transports du Royaume Uni (https://sharp.dft.gov.uk/), il est bon de savoir que celui-ci n’est pas proportionnel au prix du casque.  

Le casque peut aussi être nettoyé s’il possède des mousses amovibles. L’utilisation d’une cagoule peut aider à garder le casque propre plus longtemps. Quant à sa visière, elle doit être propre autant que possible afin de ne pas dégrader le champ de vision du motard. La buée peut également constituer un risque, s’équiper d’une visière avec Pinlock est une très bonne solution pour garder une bonne visibilité même complètement fermée par temps de pluie. 

Certains sprays antibuée peuvent aussi améliorer la situation si le casque ne possède pas de ce système. Attention au stockage du casque pour éviter son vieillissement, même s’ils sont parfois vendus pour 5 ans, leur durée de vie peut être plus ou moins longue selon l’utilisation et l’entretien. 

/!\ Important :   

  • Conduire avec un casque non attaché est non seulement risqué mais équivaut à conduire sans casque en cas de contrôle (Soit 3 points de permis en moins et une amende de 135 €),  
  • Certains casques modulables sont homologués pour conduire en position intégrale seule : en l’absence de la double homologation, conduire avec un tel casque avec la mentonnière relevée est répréhensible et équivaut à rouler sans casque. Bien vérifier le niveau d’homologation sur l’étiquette du casque. 

2) Les gants : équipement obligatoire dans le code de la route  

Comme pour le casque, ils doivent être homologués CE. Pour le confort, différents matériaux existent en fonction des goûts et des saisons, ils peuvent également être chauffants et connectés. 

Le non-port de gants certifiés sera sanctionné d’une amende de troisième classe (68 euros minorée à 45 euros en cas de paiement dans les 15 jours, ce qui est le prix d’une paire de gants certifiés) pour le conducteur et le passager, auquel s’ajoute pour le pilote un retrait d’un point sur le permis de conduire. 

3) Blouson/pantalon 

Le choix d’un blouson ou d’un pantalon doit être effectué en fonction de l’utilisation de chacun (le choix est large ainsi que les différents matériaux). Des renforts aux épaules/coudes/genoux sont généralement inclus. La protection dorsale, intégrée ou non, est fortement recommandée. A cela peuvent être ajoutés des airbags intégrés ou non, et des sur-vêtements de pluie. 

4) Les bottes/chaussures  

Même si rien n’oblige d’en avoir, il est recommandé par nos moniteurs d’avoir des chaussures résistantes à l’usage, mais aussi en cas de chute. Elles peuvent être imperméables, il est préférable d’en choisir avec des protections aux malléoles et avec des semelles anti retournement. 

5) La moto  

Lors de ce CPM, nous avons vu les équipements obligatoires d’une moto, tels que le compteur de vitesse, les freins, la béquille, la plaque d’immatriculation, les clignotants homologués et les éclairages (feu de route, croisement à l’avant ; feu de position et stop à l’arrière). Dans la pratique, seul le rétroviseur gauche est obligatoire sur la moto, celui placé à droite du guidon étant toutefois conseillé. 

Petit tour également sur les équipements facultatifs tels que le GPS, la bagagerie, les phares additionnels, les poignées chauffantes… 

6) Le gilet réfléchissant obligatoire en cas d’arrêt motard 

Depuis le 1er janvier 2016, le gilet de haute visibilité, couramment appelé « gilet jaune » est obligatoire et fait partie de l’équipement réglementaire du motocycliste. 

En cas d’accident ou de panne, celui-ci doit être revêtu afin d’être plus visible et d’alerter ainsi les autres usagers de la route d’un danger potentiel. 

Sanctions : 

L’absence de gilet jaune dans le top case de la moto ou la sacoche est passible d’une amende de 1ere classe : 11 euros. L’absence du port du gilet jaune en cas d’arrêt d’urgence est passible d’une amende de 4e classe : 135 euros. 

Le gilet réfléchissant, le blouson ou le gilet airbag lorsqu’ils sont à haute visibilité, perdront de leur couleur s’ils sont régulièrement utilisés. Ils peuvent être lavés afin de garder leurs capacités de visibilité.  

Images liées:

Expérience – Comportement

CPM – Expérience et comportement 

Pour circuler dans de bonnes conditions de sécurité, nous devons être conscients des risques auxquels nous nous exposons en nous déplaçant en deux roues. Ces risques évoluent en fonction de l’environnement dans lequel nous circulons. 

En toutes circonstances, nous devons prendre en compte les conditions météorologiques, être en mesure d’identifier les indices formels et informels qui nous permettront de prendre les bonnes décisions au bon moment.  

Le principe de ce CPM consiste à diviser l’ensemble des stagiaires présents en petits groupes encadrés par deux moniteurs. Trois groupes sont chargés de déceler les situations à risques dans des environnements particuliers (Ville, campagne, 2×2 voies) et 5 groupes sont chargés de déceler les indices formels / informels que nous devons prendre en compte lors de nos déplacements et évaluer l’impact des conditions météorologiques sur le pilotage d’une moto.   

Chaque groupe est chargé de préparer un petit compte rendu afin de partager son expérience et ses réflexions avec le reste des stagiaires lors du débriefing.  

Les groupes quittent le foyer de l’Aubinière à 14h00 pour un parcours d’environ une heure adapté au sujet à traiter (Ville, campagne, 2×2 voies, etc.).  

Cette sortie est mise à profit pour donner l’occasion à chaque stagiaire de prendre la tête d’un groupe à tour de rôle, sous le contrôle d’un moniteur placé juste derrière lui dans le groupe. Cette expérience permet de comprendre que la position de leader impose de raisonner en termes de « groupe » et non plus en termes d’individu lors des différentes décisions prises en pleine circulation. (Dépassement, changement de direction, arrêt en sécurité etc.) 

15h30 – Débriefing 

Tout le monde est de retour en salle et chaque groupe fait part de ses observations.  

Toutes les observations sont mises en commun et chaque participant est invité à évoquer son expérience personnelle par des cas concrets vécus lors de la sortie ou dans son passé de motard.  La synthèse des échanges permet de réaliser le fichier récapitulatif ci-dessus

Une conclusion s’impose rapidement :  Savoir maitriser sa  machine ne suffit pas. Avoir les bons comportements et les bons automatismes s’acquiert également par la formation et l’expérience. 

En toute circonstance il faut : 

  • Être vigilant 
  • Observer tout l’environnement 
  • Adapter son regard à sa vitesse 
  • S’assurer d’avoir été vu par les autres usagers 
  • Imaginer les pires scénarios 
  • En un mot : ANTICIPER ! 

Un bon conducteur n’est pas celui qui a de bons réflexes, mais celui qui, par son sens de l’observation n’a pas à s’en servir. 

Images liées: