CPM TT du 18 Novembre 2023

Comment s’entraîner à piloter une moto en condition d’adhérence précaire et tester les limites de stabilité de sa monture, tout en réduisant le risque de blessure et de casse en cas de chute ? La CASIM 44 propose régulièrement à ses adhérentes et adhérents des sessions “Tout Terrain” afin de répondre à la question de façon ludique et sportive.
Tout comme le 18 novembre dernier, les encadrants et stagiaires (qui pour rappel sont des motards routiers, mais qui pour beaucoup n’ont pas vraiment d’expérience avec cette activité) se sont retrouvés ce samedi sur un terrain de motocross limitrophe entre la Loire-Atlantique et le Maine-et-Loire.

Ce lieu possède tout ce dont on a besoin : un petit parking pour les motos routières, les voitures et le camion, un local pour poser les affaires et pique-niquer, des toilettes. Mais l’essentiel est bien sûr côté piste, avec un circuit reconfigurable et de nombreuses bosses sur lesquelles sauter. Ce parcours varié permet de s’essayer à la conduite en tout-terrain.

Les 5 motos (deux 4-temps Honda et une Derbi, et les 2-temps au nombre de 2 Yamaha DT ont toute répondu présente. La Petite Honda bénéficiera d’un changement de plaquette pour bien préparer les ateliers.

La météo est humide… ce qui est (presque) une bonne nouvelle et permet d’avoir un terrain boueux à souhait. L’équipement de pluie sera bien utile pour protéger les blousons et autres jeans moto. On échappera tout de même les déluges qui ont bien marqué ce mois d’octobre.

Les stagiaires ayant répondu à l’appel n’ont pas eu besoin d’attendre longtemps qu’une moto se libère pour faire un tour, le nombre de participants limité autorisait une moto par binôme.
Après une découverte du terrain, la demi-journée est séparée en deux activité : on commence par aménager le terrain en 3 petits ateliers pédagogiques :

  • Le premier avec quelques bosses gentillettes pour se familiariser avec la position tout terrain : Debout sur les cale-pieds, vers l’avant à la montée puis vers l’arrière à la descente
  • Le deuxième se concentrer sur les virages en particulier dans une ornière géante en “demi lune” : comme toujours, regarder dans la direction voulue est primordial, mais pas toujours évident tant la tentation de vérifier si les pneus ne vont pas se coincer dans une ornière.
  • Et enfin un atelier freinage qui consiste à s’arrêter sans bloquer les roues sur un terrain glissant.
    La configuration permet aux motards “routiers”, dont beaucoup ne sont pas des habitués de la discipline de se familiariser avec les particularités des motos et du terrain.

Une fois les motos et les pilotes échauffés, passons sur le grand circuit. Il propose une succession de triples obstacles, des virages serrés et deux grandes tables pour lesquelles il est essentiel de prendre un maximum d’élan tout en contrôlant bien sa trajectoire, sous peine de repartir en “marche arrière” ou de chuter et de devoir relever l’engin pendant qu’un encadrant accourt pour nous aider.

Le terrain lui-même a été rénové et certaines bosses refaites : au moins l’une d’entre elle, un peu trop neuve et pas assez tassés a été « enlevé” du circuit par sécurité, mais il en restait suffisamment pour s’amuser
.

Cela aura été un moment ludique et pédagogique et une source de plaisir pour les stagiaires et les personnes ayant préparé et encadré la journée. (Mais que les absents ne s’inquiètent pas, il n’y aura pas d’exercice Tout-Terrain pour les journées Visas) On remerciera tout particulièrement Simon pour avoir amené un karcher sur place afin de pouvoir charger des motos propres dans le camion.

Tout Terrain du 25 mars

Comment s’entraîner à piloter une moto en condition d’adhérence précaire et tester les limites de stabilités de sa monture, tout en limitant le risque de blessure et de casse en cas de chute ? La CASIM 44 propose régulièrement à ses adhérentes et adhérents des sessions “Tout Terrain” afin de répondre à la question de façon ludique et sportive. 

Tout comme en novembre dernier, les encadrants et stagiaires (qui pour rappel sont des motards routiers, mais qui pour beaucoup n’ont pas vraiment d’expérience avec cette activité) se sont retrouvés ce samedi sur un terrain de motocross aux confins de la Loire-Atlantique et du Maine-et-Loire. 

 

Ce lieu possède tout ce dont on a besoin : Un petit parking pour les motos routières, les voitures et le camion, un local pour poser les affaires et pique-niquer, des toilettes. Mais l’essentiel est bien sur côté piste, avec un circuit reconfigurable et de nombreuses bosses sur lesquelles sauter en profitant de la douce musique des éoliennes.

  La commission maintenance a bien préparé les 5 motos (2 Yamaha 2TR, acquises avec une subvention “PDASR” dont le montant était exprimé en Francs lors de leur acquisition, ce qui ne rajeunit ni les engins, ni l’association), deux 4-temps Honda et une Derbi, qui sont toutes maintenant équipées de protège mains. 

Des motos toute propres

La météo est magnifique on veut bien sur dire par là que le terrain est boueux à souhait (mais l’air est heureusement resté sec), et l’équipement de pluie sera bien utile pour protéger les blousons et autres jeans moto. 

Les courageux stagiaires ayant répondu à l’appel, n’ont pas eu besoin d’attendre longtemps qu’une moto se libère pour faire un tour. 

Le terrain est d’abord aménagé en petit tour avec quelques bosses gentillette pour se familiariser avec l’activité et se concentrer sur les virages : comme toujours, regarder dans la direction voulue est primordial, mais pas toujours évident tant la tentation de vérifier si les pneus ne vont pas se coincer dans une ornière.  

Une petite bosse

 Une fois les motos et les pilotes échauffés, on peut passer sur le grand bain de boue pardon, sur le grand circuit. Il propose une succession de doubles ou triples obstacles, des virages serrés et deux grandes tables pour lesquelles il est essentiel de prendre un maximum d’élan tout en contrôlant bien sa trajectoire, sous peine de repartir en “marche arrière” ou de chuter et de devoir relever l’engin pendant qu’un encadrant accoure pour nous aider. 

Un point délicat de l’exercice consiste à se détacher le plus possible de la piste elle-même pour se concentrer sur sa trajectoire tout en montant dans les rapports pour ne pas trop monter dans les tours (et préserver les nerfs de la maintenance). En pratique, au vu et des montées fréquentes, personne ne sera monté au-delà de la troisième, mais cela permet déjà de bien sentir sa moto. Au sujet des bosses elle-même, il faut d’ailleurs essayer de l’accompagner au maximum en se levant pour pouvoir avancer le poids dans les montées, et le mettre le plus possible vers l’arrière dans la descente. Les Virages demandent également pas mal de technique, en appuyant bien le pied extérieur sur le repose-pied, en sortant le pied intérieur au cas où, et en mettant son poids en opposition par rapport à la moto tout en la penchant. 

C’est la deuxième fois que ce CPM se déroule sur un terrain sportif spécialisé, après plusieurs années sur une prairie certes plus proche du Foyer, mais qui ne permettait que des traces moins amusantes. 

Les photos sont par ici

Motos TT de la CASIM : 

Pour les curieux en mécanique, quelques informations sur la maintenance réalisée avant le CPM des 5 machines tout-terrain : 

  • Changement des guidons de la Honda XR125L noire et de la Yamaha DT125 noire 
  • Remplacement des leviers frein et embrayage de la Derbi 125 DRD 
  • Changement et graissage des filtres à air des deux Yamaha DT125 
  • Ajout de soufflets de fourche assortis aux couleurs des deux Honda XR125L 
  • Ajout de protèges mains assortis sur la Honda XR125 rouge, Derbi 125 DRD, et moins assortis sur les Yamaha DT125 
  • Remplacement des plaquettes de frein AV et AR sur la Derbi 125 DRD, AR sur la Yamaha DT125 noire 
Derbi Senda 125 DRD R de 2011, 4099€, 120kg et 15cv

CPM Tout Terrain 6 novembre 2022

La Casim 44 pour le CPM Tout Terrain (TT) nous a mis à disposition ses motos tout terrain, ce dimanche 6 novembre en demi-journée. Avec une nouveauté cette année : une véritable piste TT. 

Ce nouveau terrain est au sud de Nantes et ne dispose pas d’une salle de cours, cette journée a donc été entièrement dédiée au TT. Deux groupes d’une vingtaine de stagiaires ont été invités, un le matin, qui a pu “profiter” de la pluie, et celui de l’après-midi qui a pu “profiter” d’un terrain bien labouré par le premier groupe. 

Sur les cinq 125 trail de la CASIM, ce CPM a permis en sécurité d’apprendre à maitriser tranquillement la glisse, mesurer l’effet de la position (debout, en arrière, en avant) et apprécier l’importance du regard qui guide votre trajectoire. On pouvait également tester notre trail si on le souhaitait. 

Les Motos   

Nous disposions de 5 motos tout terrains dédiées à cette journée. 

Elles sont relativement peu puissantes et équipées pour le tout terrain, donc généralement sans lumière ni rétroviseurs, avec un gros garde boue, des pneus dédiés à la pratique, une selle, disons prévue pour ne pas rester très longtemps dessus, et un petit moteur 125c3, 2 temps ou 4 temps. 

La commission maintenance a encore une fois bien travaillé et les motos étaient toutes roulantes le matin, et presque toutes l’après-midi. 

La découverte  

Après une petite prise en main (démarrage, position de conduite (debout en ligne droite, assis en sortant le pied dans les virages) et un rappel sur l’importance du regard), les stagiaires peuvent pratiquer. 

Freinage  sur terrain glissant et prise d informations 

Mais les stagiaires s’aperçoivent bien vite que les sensations sont assez différentes d’une moto routière sur un parking ou sur route ouverte : la piste est glissante voir marécageuse. Il faut donc, même à vitesse réduite, bien gérer les deux freins en les relâchant progressivement tout en faisant bien attention à garder l’équilibre. Comme toujours, bien porter le regard là où on veut aller est essentiel. 

De fait, cette journée découverte sera pour beaucoup une première sur le tout terrain, les moniteurs et monitrices postés dans les ”cages” se tiennent prêts à aider si nécessaire afin de garantir une sécurité tout le long de la piste. 

Forme

C’est assez difficile en raison des virages serrés et du terrain bossus, mais très enrichissant.  

Dans l’ensemble, cet exercice sera plus facile que les autres et permet de s’amuser en accélérant peu.  

Bilan 

Si le tout terrain est très ludique, l’idée de ce CPM est d’abord de pratiquer la moto “autrement” pour s’entraîner à réagir face à des situations inhabituelles (en particulier en termes de glissade et de risque de chute), de façon plus sécurisée que sur un terrain en asphalte et une grosse moto routière. 

Le grand nettoyage

On remercie la commission maintenance qui prend plaisir (et du temps) à bricoler les motos pour que les stagiaires puissent continuer de profiter de ces journées et nos moniteurs expérimentés “Tout Terrain”, Yann et Jean-Marc. Une fois la journée terminée, on peut remettre les motos dans le camion. Et terminer par une séance de nettoyage. 

Les photos sont disponibles ici