CPM – COMPORTEMENT EN CAS D’ACCIDENT – 15 janvier 2023

Les membres de la CASIM 44 se sont retrouvés au foyer de l’Aubinière à Sainte-Luce-sur-Loire dimanche matin pour suivre un cours de perfectionnement sur le thème de la Comportement En Cas d’Accident (CECA). 

Florence et Olivier ont ouvert la séance par un rappel des chiffres de l’accidentalité en Loire-Atlantique pour le mois de décembre 2022. Ces statistiques permettent de prendre conscience des risques liés à la circulation routière et de l’importance d’être préparé à faire face à une situation d ’urgence. 

*Cliquez sur l’image ci-dessus pour accéder au document complet

En règle générale, les membres de la CASIM sont déjà sensibilisés à cette problématique mais il n’est pas inutile de rappeler les trois étapes essentielles pour secourir des victimes dans de bonnes conditions :

Protéger – Alerter – Secourir 

Cette séance se concentrera sur les deux premiers points : Protéger et Alerter.  

Les participants sont divisés en 4 groupes et sont chargés d’analyser quatre scenarios d’accidents différents. L’objectif est de lister toutes les actions à mener dans un ordre précis, en fonction de chaque situation, pour protéger soi-même,  les autres témoins, les victimes et alerter les secours. 

Les différentes situations sont matérialisées à l’aide de petites mises en scène réalisées avec des figurines. Chaque groupe inscrit les différentes étapes de l’intervention sur un tableau dans le but de présenter leur analyse aux autres groupes à tour de rôle. 

La mise en commun des analyses et l’expérience personnelle de certains stagiaires permet de faire ressortir des points clés : 

  1. PROTEGER  

Se protéger soi-même, en garant sa moto en dehors de la voie de circulation et en se rendant visible, entre autres avec le gilet jaune, équipement obligatoire pour chaque passager d’un véhicule.  Ensuite, on peut protéger les autres, en signalant les lieux de l’accident, si possible avec de l’aide (autre automobiliste, son éventuel passager…) et, uniquement si vraiment indispensable, éloigner les victimes des zones de danger immédiat. 

  1. ALERTER 

Afin de rendre l’appel aux secours le plus efficace possible, on rassemble les éléments indispensables  :   

  • La localisation précise de l’accident (Adresse ou numéro de la route sur laquelle on se trouve, ainsi que la direction) A noter que certaines applications (MY15 – 112- Liberty-rider) permettent de transmettre automatiquement les informations au service de secours. 
  • Les circonstances de l’accident : choc entre plusieurs véhicules, collision d’un seul véhicule avec un élément fixe ou “simple” sortie de route, et bien sûr le nombre et le type de véhicules impliqués. Le nombre et l’état des victimes   
  • Estimation des risques, que ce soit les suraccidents ou le cas échéant, les signes indiquant les matières dangereuses transportées par un  camion : plaque de code de danger de couleur orange et une plaque symbole de danger, de couleur ou blanche selon le produit transporté). 

Une fois tous ces renseignements en tête, on peut appeler les secours au numéro européen : le 112 (à noter tout de même l’existence du 114 utilisable par SMS, si on ne peut pas parler). 

Ce numéro fonctionnera même si le téléphone est verrouillé, ou s’il ne peut pas normalement se connecter à son opérateur (absence de réseau). 

Cliquez sur ce lien : Transport des matières dangereuses (INRS)

L’opérateur spécialement formé vous demandera de vous présenter (nom, numéro de téléphone sur lequel vous appelez), puis vous demandera une liste d’informations nécessaires à l’analyse de la situation, avant d’envoyer une équipe d’intervention et les véhicules nécessaires aux secours. Il pourra vous guider pour effectuer d’autres actions si nécessaire. 

En aucun cas vous ne devez raccrocher sans l’accord de l’opérateur en ligne ! 

Si vous souhaitez approfondir le sujet, cliquez sur les liens ci-dessous : 

SauveQuiVeut.fr   
   Risque_routier.pdf 

                                                    

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La nouvelle année démarre sur les chapeaux de roues avec un CPM – Expérience et comportement

Pour circuler dans de bonnes conditions de sécurité, nous devons être conscients des risques auxquels nous nous exposons en nous déplaçant en deux roues. Ces risques évoluent en fonction de l’environnement dans lequel nous circulons. 

En toutes circonstances, nous devons prendre en compte les conditions météorologiques, être en mesure d’identifier les indices formels et informels qui nous permettront de prendre les bonnes décisions au bon moment.  

Le principe de ce Cours de Perfectionnement Moto (CPM) consiste à diviser l’ensemble des stagiaires présents en petits groupes encadrés par deux moniteurs. Trois groupes sont chargés de déceler les situations à risques dans des environnements particuliers (Ville, campagne, 2×2 voies) et 3 groupes sont chargés de déceler les indices formels / informels que nous devons prendre en compte lors de nos déplacements et évaluer l’impact des conditions météorologiques sur le pilotage d’une moto.   

Chaque groupe est chargé de préparer un petit compte rendu afin de partager son expérience et ses réflexions avec le reste des stagiaires lors du débriefing.  

Les groupes quittent le foyer de l’Aubinière à 14:00 pour un parcours d’une heure et demie adapté au sujet à traiter (Ville, campagne, 2×2 voies, etc.).  

Cette sortie est mise à profit pour donner l’occasion à chaque stagiaire de prendre la tête d’un groupe à tour de rôle, sous le contrôle d’un moniteur placé juste derrière lui dans le groupe. Cette expérience permet de comprendre que la position de leader impose de raisonner en termes de « groupe » et non plus en termes d’individu lors des différentes décisions prises en pleine circulation. (Dépassement, changement de direction, arrêt en sécurité etc..) 

15:30 – Débriefing 

Tout le monde est de retour en salle et chaque groupe fait part de ses observations.  

Toutes les observations sont mises en commun et chaque participant est invité à évoquer son expérience personnelle par des cas concrets vécus lors de la sortie ou dans son passé de motard. La synthèse des échanges permet de réaliser le fichier récapitulatif ci-dessous : 

Une conclusion s’impose rapidement :  Savoir maitriser sa machine ne suffit pas. Avoir les bons comportements et les bons automatismes s’acquiert également par la formation et l’expérience. 

En toute circonstance il faut : 

  • Être vigilant 
  • Observer tout l’environnement 
  • Adapter son regard à sa vitesse 
  • S’assurer d’avoir été vu par les autres usagers 
  • Imaginer les pires scénarios 
  • En un mot : ANTICIPER ! 

Un bon conducteur n’est pas celui qui a de bons réflexes, mais celui qui, par son sens de l’observation n’a pas à s’en servir. 

Cette studieuse après-midi a été clôturée par une dégustation de la traditionnelle galette des Rois.

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CPM Virages – conduite en groupe du dimanche 16 octobre

Les stagiaires, moniteurs et aides moniteurs se sont retrouvés ce week-end pour une journée consacrée à la conduite en groupe et à la mise en œuvre de la trajectoire de sécurité. 

La matinée a commencé par une partie théorique en salle. Les stagiaires ont été divisés en deux groupes afin d’adapter le contenu de ces présentations à l’expérience de chacun. Les titulaires d’un visa ont bénéficié d’un rafraîchissement de leurs connaissances et les nouveaux arrivants ont suivi un module plus complet.  

La trajectoire de sécurité 

Les moniteurs ont présenté les différentes notions physiques (vitesse, réaction gyroscopique, force centrifuge, adhérence…) et caractéristiques techniques (Chasse, Empâtement…) ayant un impact sur le comportement de nos motos.  

L’accent a été mis sur l’importance de la position du pilote, de l’anticipation, du regard et de la trajectoire de sécurité, créé par la gendarmerie nationale et recommandée par la CASIM depuis de très longues années, et depuis 2 ans enseignée au permis de conduire

Présentation de la trajectoire de sécurité par la gendarmerie
  • Entrée : se positionner à l’extérieur, ajustement vitesse et régime moteur,  
  • Découverte : balayer du regard la courbe, tout en restant à l’extérieur et à vitesse constante, 
  •  Sollicitation : réaccélérer progressivement en “contrebraquant” pour revenir vers l’intérieur du virage,  
  • Reprise de stabilité : terminer de se repositionner à sa place sur la chaussée en adaptant sa vitesse 

La conduite en groupe 

Les règles de conduite en groupe ont été détaillées en évoquant la position sur la chaussée en ligne droite et en virage. 

Nous avons ensuite évoqué les règles qui régissent le déplacement en groupe à la CASIM : 

  • On fait le plein avant d’arriver à l’heure au rendez-vous pour le départ.  
  • Un ouvreur et un fermeur (pilotes confirmés) encadrent le groupe 
  • Le groupe est constitué de 8 motos maximum 
  • La moto la moins puissante (ou le pilote le moins expérimenté) est placée derrière l’ouvreur pour donner l’allure  
  • Une distance de sécurité entre les motos correspondant à un temps de 2 secondes est préconisée 
  • Chaque pilote est “responsable” de la moto qui suit (arrêt en sécurité si on perd la moto qui suit) 
  • Il n’y a pas de dépassement entre les motos du groupe. Ne pas prendre de risque en dépassant les autres véhicules.  
  • Pour les dépassements des autres véhicules, on se rabat loin devant le véhicule dépassé afin de permettre à la moto suivante de s’intercaler. 
  • Lors d’un arrêt à un feu, ou un stop : se placer deux par deux, côte à côte et redémarrer rapidement.  
  • L’ouvreur ne s’engage que si tout le groupe peut passer (à un feu, un stop, …) ou s’il peut s’arrêter en sécurité « en visuel ». Respecter le code de la route, les limitations de vitesse.  
  • Signaler chaque changement de direction avec les clignotants, s’assurer que le suivant l’a aperçu.  
  • Signaler (avec pied, main, feux de détresse) les obstacles ou dangers (ralentisseur, boue, gravier…).  
  • La nuit, ne pas fixer le feu AR de la moto précédente. En virage, profiter de son éclairage pour regarder où l’on veut aller !  
  • Lors d’un arrêt en sécurité, décélérer en douceur (clignotant et coup d’œil rétro), prévoir la place pour le stationnement de tout le groupe.  
  • Signaler à la moto qui suit son clignotant resté allumé ou son phare éteint par une main ouverte et fermée plusieurs fois 

À l’issue de ces présentations, le premier groupe prend la route pour mettre en pratique tous ces enseignements. 

12 h 30 – Arrivée à l’étang des Tuileries pour un déjeuner champêtre dans un cadre très agréable… Ponctué d’un petit jeu de piste (merci pour l’idée et l’organisation) : 
Une anecdote est distribuée à chaque stagiaire, qui devra retrouver l’encadrant qui a pu la vivre. Certaines plus faciles que d’autres, quelques exemples (issus d’histoires vraies) 

  • Il m’arriver parfois d’apprendre à voler (dans les airs, pas à autrui) 
  • Je pratique la natation à moto (dans les marais salants) 
  • Je ressemble aux forces de l’ordre dans vos rétroviseurs 
  • Je démonte mon guidon chaque soir 

Deuxième partie du parcours en début d’après-midi vers un lieu sympathique à Basse-Goulaine

Où nous avons clôturé cette belle journée autour d’un verre, occasion d’échanger sur nos impressions et ressentis. 

Les autres photos sont disponibles ici

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