CPM Equilibre 4 Décembre 2022

L’un des trois CPM de ce dimanche était le célèbre CPM équilibre. Une succession d’exercices pour mettre à l’épreuve les stagiaires, en leur faisant prendre conscience de la stabilité de leur véhicule. Sous les conseils avisés des moniteurs, les stagiaires ont découvert ce qui leur a été préparé… 

I – La poussette 

Le premier atelier proposé aux stagiaires fut constitué de plusieurs petites épreuves de manipulation de la moto à l’arrêt et en déplacement sans l’aide du moteur. 

En premier lieu, un exercice qui, banal pour certains, a été une première pour d’autres, grâce à l’aide du fidèle Suzuki GSE500 de la casim44: le béquillage et dé-béquillage sur la centrale. Certains pouvaient effectuer la manœuvre sur leur propre destrier s’il en était équipé.

La petite GSE ne se laisse pas faire si facilement, un engagement physique de la part du pilote est nécessaire, ce qui avantage les plus costauds, mais ne rend pas la tâche impossible aux plus légers pour autant. 

Une fois l’échauffement terminé, le second exercice proposé consistait à pousser sa moto dans un couloir avec un virage en angle droit, puis de revenir à son point de départ en marche arrière. L’équilibre de la moto est nécessaire pour permettre de réduire les efforts et de garder une bonne trajectoire entre les cônes. C’est d’autant plus vrai lorsque les moniteurs proposent au stagiaire de réaliser ce parcours en se positionnant du côté droit de leur moto, position inhabituelle pour la plupart. 

Dans la même idée mais sans déplacement cette fois, le troisième exercice demandé aux stagiaires était d’être capable d’enfourcher sa moto par un coté ou l’autre, sans l’aide de la béquille. Garder la moto droite permet de ne pas forcer lors du passage de la jambe au-dessus de la selle, pour ne pas se laisser emporter. 

Les deux derniers exercices mettent à l’épreuve la capacité du motard à garder sa moto droite grâce à l’équilibre sans effort. 

Tout d’abord en statique, en ne maintenant la moto à la verticale qu’avec un seul point de contact. Une main posée sur le haut du réservoir, puis pour les plus valeureux, avec un seul doigt posé à plat sur la moto. 

Pour finir, l’exercice final, qui a sûrement donné quelques frissons mais s’est bien passé grâce à la présence des encadrants en sécurité, réaliser un tour complet de sa moto, en équilibre sur ses roues sans béquille. L’exercice a permis de montrer qu’avec une bonne gestion de l’équilibre, le poids du véhicule peut se faire oublier. 

En parallèle, le second groupe prenait connaissance du petit parcours concocté par les encadrants CASIM. 

II – Parcours de lenteur 

Pour circuler en sécurité à vitesse réduite, comme c’est régulièrement le cas en agglomération, il est important de savoir maitriser l’équilibre de sa moto afin de rester dans sa trajectoire et se faufiler dans d’étroits trous de souris. 

Le parcours débute par un départ aux pieds levés. Assis sur sa selle, béquille repliée, moteur au point mort, le stagiaire devant tenter un démarrage en douceur en positionnant les deux pieds sur les reposes pieds simultanément, engager le premier rapport et gérer le point de patinage pour lancer la moto sans qu’elle ne balance d’un côté ou de l’autre. 

Une fois élancé, le stagiaire devait travailler son regard pour franchir l’étroit couloir de cônes symbolisant une planche, avant de s’arrêter en toute sécurité. Après avoir remis la moto sur sa béquille et quitté la selle, le motard devait se positionner à coté de sa moto, replier la béquille et enclencher le premier rapport pour faire avancer son véhicule tout en marchant. 

Après quelques mètres sans efforts, retour sur la monture. Démarrage en première vitesse pour une épreuve de conduire à une main, avec gestion du point de patinage. L’objectif est simple, attraper un objet tout en roulant et le reposer plus loin. Un plot pour débuter, une balle de tennis pour les plus aguerris. 

Enfin, le bout du parcours, une session de ralentissement, jusqu’à l’arrêt de la moto, sans poser le pied au sol, et repartir. Quatre plots symbolisant les points d’arrêt, le régime moteur, point de patinage et frein arrière sont la clé pour réussir l’exercice. 

III – Acrobaties avec élan 

Pendant ce temps, le dernier groupe s’adonnait à une petite danse, impressionnante vu de loin, mais finalement accessible. Après un petit briefing, notre moniteur ouvrait le bal et enchainait les figures, que les stagiaires devaient reproduire, à allure moyenne, sur une longue boucle dégagée. 

L’objectif ici était de montrer aux motards que leur véhicule, lorsqu’il est soumis à suffisamment de vitesse, reste stable malgré les mouvements et positions du pilote.  

La journée s’est terminée à la tombée de la nuit, avec le sourire sur tous les visages, et le plaisir de voir les progrès accomplis.

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CPM Maniabilité – Freinage du samedi 1er octobre

Une cinquantaine de stagiaires, dont beaucoup de nouveaux, sont venus rejoindre les encadrants (moniteurs et aide-moniteurs) CASIM pour ce deuxième CPM de la saison, consacré à la maniabilité et au freinage.  

Une petite pluie était également au rendez-vous, pour pimenter, un peu, les exercices pratiques ! 

La séance a commencé cette fois par un rendez-vous dans notre local préféré, au Foyer de l’Aubinière pour un rappel théorique sur ces éléments très importants que sont la maniabilité et le freinage. 

La théorie

 Suite à la présentation, les stagiaires ont été invités à se rendre au parking de la Beaujoire pour une mise en pratique. Ayant constaté que la rotation du précédent CPM était un peu trop rapide, les “coup de sifflets” sont maintenant espacés de 20 minutes pour permettre à tous les motards, en groupes de 4 à 6 de bien profiter des exercices et des conseils. 

Le Briefing

Maniabilité à basse vitesse :  

Les points importants (et vérifiés par les encadrants) sont le PTRA : Position, Trajectoire, Regard et Allure. 

La Position sur la moto est d’autant plus importante à basse vitesse pour assurer une bonne sensation et surtout pour bien contrôler la moto. Le ou la pilote doit garder le haut du corps détendu en gardant les coudes souples, tout en contrôlant la direction et les gaz. Pendant ce temps, le bas du corps doit tenir fermement la moto, avec six points d’appuis bien serrés : les pieds bien serrés le long de la moto, les genoux et jambes serrés contre le réservoir et les hanches avancés, l’entrejambe le plus près possible du réservoir. 

La Trajectoire, doit permettre de suivre des chemins et des virages serrés a des allures variées. Le principe est de prendre les virages le plus large possible, tout en Regardant là où on veut emmener sa moto (et bien sûr, ne surtout pas regarder la moto elle-même, d’où l’intérêt de la contrôler avec le bas du corps), en balayant la trajectoire voulue avec environ deux secondes “d’avance” sur sa moto. 

A basse vitesse, la gestion de l’Allure est importante, avec, sur la quasi-totalité de nos motos trois principales commandes : l’accélérateur, sur lequel il faut toujours garder un filet de gaz pour maintenir la moto en équilibre ; l’embrayage qui permet de réguler l’allure en gardant une accélération constante (attention à ne pas se retrouver en roue libre tout de même 😊 ), et le frein arrière, qui à basse vitesse, sera largement suffisant pour ralentir ou si nécessaire arrêter la moto. Le frein avant est, quant à lui, banni lors des exercices de maniabilité. 

Le cours parlera aussi un peu plus de théorie sur l’effet gyroscopique : la moto, tant qu’elle est en mouvement, aura toujours tendance à garder son équilibre, sans oublier d’évoquer ce qui peut perturber cet équilibre. 

Sur la pratique, plusieurs exercices seront proposés, alliant slaloms et demi tours.  

Demi Tour entre les plots

Freinage 

Tout le monde sait bien sur freiner, mais on peut aller un peu plus loin. Les moniteurs présenteront les classiques :  

  • Principe théorique physique : le freinage consistant à disperser l’énergie cinétique en chauffant et, petit à petit, en consommant les plaquettes de frein. 
  • Le calcul de la distance d’arrêt, de freinage en fonction de la vitesse (carré des dizaines de la vitesse, en tout cas quand la route est sèche et propre, ce qui n’était pas vraiment le cas ce jour-là). 
  • Éviter le blocage des roues, surtout si on ne dispose pas de l’ABS. 

Le principe du freinage “d’urgence” est d’actionner les deux freins en même temps : le freinage commencera en principe par le frein arrière pour assoir la moto, puis le frein avant, bien plus efficace, qui améliorera l’efficacité de la manœuvre. On essaie d’obtenir un freinage dégressif : on freine d’abord un bon coup, puis on relâche progressivement. Et bien sûr, on n’oublie pas de débrayer avant le stop final. 

La mise en pratique s’effectuera sur 3 ateliers : un freinage appuyé (dit “d’urgence”), un freinage de précision (arrêt dans une petite “boîte” entre 4 cônes) et d’un atelier consacré à la gestion des arrêts et des départs à basse vitesse.

Freinage de précision

 

La journée s’est terminée vers 17h00 et c’est dans la joie et la bonne humeur que nos adhérents se sont rendus à l’assemblée générale de l’Association. 

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CPM Découverte Maniabilité/ Conduite en groupe du 17 Septembre 2022

Le temps ensoleillé de ce samedi 17 septembre a marqué cette  belle journée de 1er CPM où les stagiaires et encadrants ont pu pleinement profiter de leur après-midi découverte CASIM.  

Les stagiaires fraichement inscrits pour certains, et des visages plus familiers ont pris place sur le parking de la Beaujoire, spécialement aménagé par les encadrants pour  faire découvrir un bel éventail d’ateliers qui sera approfondi tout au long de la saison 2022/2023.  

Le traditionnel briefing d’accueil fut réalisé par Philippe, le responsable CPM, afin de souhaiter la bienvenue à tous et de rappeler la raison d’être de l’association : la sécurité et le plaisir à rouler à moto. 

La cinquantaine d’inscrits a été divisée en deux groupes : 

  • L’un restera sur place pour s’essayer aux exercices de maniabilité 
  • L’autre roulera par groupe de 3 à 6 motos encadrées de moniteurs pour la pratique de la conduite en groupe. 

Pour celles et ceux qui sont restés sur place, la pratique de la maniabilité sur différentes allures était répartie sur 7 ateliers d’un niveau accessible (l’entrainement se musclera au cours de l’année). 

Un 1er atelier qui n’était peut-être pas soupçonné par les nouvelles recrues : la maniabilité de sa moto sans moteur. En effet, le poids et l’encombrement du véhicule, sans moteur, peuvent parfois représenter un risque, ce qui mérite quelques conseils. L’exercice du jour consistait en une épreuve de “poussette”, moteur éteint, dans un couloir de plots en S. Si le chemin peut sembler aisé en marche avant, le retour par ce même couloir en marche arrière peut parfois poser problème et nécessiter de s’y prendre à plusieurs fois. 

Le fidèle CB500 de la CASIM permettait de s’essayer au béquillage/dé-béquillage de la béquille centrale, pas toujours présente sur les différentes motos. 

Le  second atelier consistait en un exercice de maniabilité, moteur allumé : un départ de stop en angle droit. 

L’atelier avait pour but de travailler l’équilibre lors d’un démarrage à angle droit afin d’être capable en situation réelle de se positionner correctement sur la chaussée et ce, quel que soit le sens dans lequel le départ s’effectue : droit ou gauche. 

Cet exercice était proposé sur 2 ateliers afin de fluidifier le passage des stagiaires. 

A proximité était disposé un 3 ème atelier très connu (on se rappelle nos premières heures de permis): le huit. 

Cet exercice permet de s’entrainer à manœuvrer la moto en la basculant suffisamment, à allure très faible, d’un côté ou de l’autre, en essayant de garder une trajectoire la plus serrée possible, en dessinant le chiffre 8 autours de deux plots plus ou moins espacés. Exercice très simple à mettre en place mais également très bénéfique en maniabilité. 

En continuant crescendo, un quatrième atelier où l’équilibre commence à être travaillé : un slalom droit. 

Cet atelier, ponctué d’une planche qui permet de tester la capacité à rouler droit en maintenant le regard haut, possédait des espacements différents entre amont et aval de la planche. 

Parallèle à cet atelier, un autre slalom en décalé était proposé pour augmenter la difficulté constituait le cinquième atelier. 

Les plots sont décentrés de la ligne médiane de l’étalier afin de forcer les motards à augmenter l’amplitude de leurs virages. Les portes ont également étés positionnées à des distances variables les unes des autres pour forcer les pilotes à anticiper leurs regards. 

Positionné derrière la palissade, le sixième atelier proposait un slalom à allure normale. L’écart variable entre les plots avait pour but de mettre en évidence l’utilisation du regard pour ajuster l’allure et ainsi anticiper le passage vers le plot suivant. 

Pour clore la série, le 7ème et dernier atelier était constitué lui aussi d’un slalom à allure normal mais suivi par un virage dans un couloir et terminé par un freinage de précision. L’anticipation est encore une fois nécessaire afin de passer du slalom au couloir. La « boîte » (4 plots positionnés en rectangle à la fin du parcours) permet de travailler la précision de l’arrêt en comprenant l’importance du regard et du dosage du freinage.  

Pendant que la moitié des stagiaires peaufinaient leur maniabilité, le 2ème groupe s’initiait aux règles de la conduite en groupe CASIM. Moins dense mais tout aussi important, cet atelier a pour but d’adopter une conduite sécuritaire lorsque l’on roule à plusieurs en moto. 

Encadré d’un moniteur ouvreur et d’un fermeur, chaque groupe de stagiaires a été guidé sur les routes alentours, ponctués par quelques arrêts afin de débriefer des aspects importants de la conduite en groupe : position sur la chaussée, position dans le groupe, distance de sécurité, communication, arrêt en sécurité… Un trajet qui se termine là où il a commencé, sur le parking de la Beaujoire.  

Après plusieurs heures de pratique active, la journée se clôture par le débriefing pour remercier participants qui ont tous joué le jeu sans oublier les encadrants. 

Prochain rendez-vous le 1er octobre pour approfondir ou découvrir de nouveaux exercices et pour participer à l’AG annuelle de la CASIM ! 

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