Tout Terrain du 13 avril 2024 

La CASIM a profité de cette première journée estivale de 2024, avec un Cours de Perfectionnement Moto, à la CASIM 44, cette fois sur des Moto trail pour pratiquer le Tout Terrain. 


Les Casimirs se sont retrouvés sur un terrain spécialisé. Nous avons également retrouvé les 5 motos Tout-Terrain de l’association (dont les 2 Yamaha DT de 1991 et 2004!). 
 


 
Mais nous avons également eu le plaisir de recevoir Jo, qui a pu distiller ses précieux conseils aux stagiaires, dont beaucoup n’ont jamais, ou presque, roulé en dehors d’une route (et aux encadrants et encadrantes, qui en ont aussi bien profité 😊). 
 

Le temps est en effet très beau, et le terrain beaucoup moins gras que la dernière fois, avec quand même pas mal de flaques d’eau sur le chemin. 
 

Trois ateliers de mise en jambe ont été proposés :  

  • Un Slalom entre piquets (important pour vérifier que le motard ne penche pas trop à l’intérieur…) puis un exercice de freinage de précision, où on peut en profiter pour essayer de faire louvoyer la roue arrière 
  • Un passage sur la grande courbe inclinée, pour maitriser l’équilibre en virage 
  • Et un passage sur une grande bosse, pour essayer de commencer à sauter 

Et une fois tout le monde passé sur chaque atelier, un temps a été prévu pour profiter du circuit dans sa totalité, pour mettre en pratique les exercices précédents et enchainer les multiples bosses. 

(L’usage de son trail personnel a été encouragé, quelques-uns ont joué le jeu (avec des motos pas vraiment prévues pour l’exercice) 

Au niveau des conseils donnés :  

 
L’important est d’être à l’aise sur la moto, assis d’abord pour prendre les virages, puis debout vers l’avant en accélérant, épaules au-dessus du guidon, fesses en arrière. 

Pour le freinage, l’idée est de commencer debout et s’asseoir au freinage, puis jambe en avant à l’intérieur du virage. 

Pour les bosses : en montant, rester debout et vers l’avant pour que les jambes servent de suspensions et absorbent le choc, plutôt que le reste du corps.
Et en descendant la bosse, on reste toujours debout mais vers l’arrière, bras tendus vers l’avant. L’idée générale est d’essayer de toujours garder le centre de gravité verticalement entre les deux roues de la moto pour éviter qu’elle se cabre ou nous fasse passer par-dessus le guidon. 
 

Préférer la seconde même pour les bosses, pour avoir la bonne vitesse, avoir une réaction plus souple sans à-coups du moteur et avoir de l’inertie pour les bosses et les virages (important de ne pas prendre les virages gaz coupés) 

Une excellente journée d’apprentissage sous un beau soleil et la visite de Claude Boyé, fondateur de notre belle association et qui a participé à de nombreux évènements TT au fils des années 

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Mania Freinage à Bouguenais 

Les beaux jours arrivent petit à petit (un peu trop petit à petit d’ailleurs… enfin ils vont bien finir par arriver). Donc pour celles et ceux reprenant la moto, ou au moins la prenant de façon plus intensive, la CASIM propose aux adhérents une après-midi Maniabilité – Freinage ce samedi 17 mars à Bouguenais. (Pour le “grand public”, la CASIM participe également à une journée “reprise de guidon” organisée par la préfecture ce samedi 23). 

L’encadrement était au rendez-vous, et les futurs moniteurs en profiteront pour préparer leur propre examen pour devenir moniteurs. 

6 Ateliers ont été préparés pour s’entraîner et perfectionner sa conduite à allure lente et allure normale :  

Freinage 

2 Ateliers de freinage pour travailler différentes situations :  

  • Le freinage appuyé, voire d’urgence : On s’élance sur la piste a environ 50 km/h et commence à freiner au signal de la monitrice, en appuyant le plus fort possible (Si on dispose de l’ABS, sinon il faut adapter) et s’arrêter avec la distance la plus courte. 
     
  • Le freinage de précision : 2 barres sont posées au sol, l’objectif est de s’arrêter en poussant la première, mais pas la seconde. 
     

Maniabilité 

4 ateliers allient maniabilité a allure lente et normale. Pour l’allure lente, on reste généralement en première, l’idée est surtout d’assurer l’équilibre de la moto : il est donc particulièrement important de bien la tenir entre ses cuisses, jambes et pieds, tout en regardant bien là où on veut faire aller la moto. Et bien sûr, le frein avant est alors proscrit. 
Pour l’allure normale, si le regard et la position sur la moto restent primordiaux, l‘accent sera mis sur les différentes forces qui s’appliquent et les techniques nécessaires pour manœuvrer la moto (contrebraquage, …) 

  • “Ellipse”, dans lequel on réalise des cercles de plus en plus petits 
     
  • Un parcours entre piquets sans arrêt, inspiré de l’examen du CAMABC de la CASIM 
  • Un parcours départ/arrêt entre des portes 
  • Et un grand parcours “visa” alliant slaloms et passage sur la planche.

 

Cela aura encore été une belle journée de formation et de partage, qui pour une fois aura été réalisée entièrement au sec 

Et pendant ce temps

Les futurs moniteurs se forment également à la pédagogie pratique et théorique

Merci à l’aimable “cobaye” Christian, sous le regard bienveillant mais sans faiblesse (pour les apprentis CAMABC) de Fabien.  

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CPM Equipement 

Lors de ce CPM (Cours de Perfectionnement Moto), nous avons balayé tout l’éventail des équipements que l’on peut aujourd’hui trouver, à la fois pour le pilote, le passager, mais aussi pour la moto. 

Il est important de rappeler qu’en moto, le premier point important est d’être vu par les autres usagers de la route. 

L’autre point important à ne pas négliger est la qualité de l’équipement que l’on a choisi car il reste la seule protection du motard. 

Avoir un matériel adapté et sécurisant peut coûter cher, mais s’il est convenablement entretenu, il pourra durer dans le temps. 

1) Le casque : équipement obligatoire dans le code de la route  

Il est personnel et à la bonne taille, doit être homologué, ne pas avoir subi d’impact important (le remplacer le cas échéant), avec ses stickers réfléchissants (plusieurs couleurs possibles). 

Il existe 3 types de casque : Intégral, jet, modulable. 

Chacun possède ses avantages mais la protection doit rester le critère important lors du choix et comme le rappelle le test Sharp initié par le ministère des transports du Royaume Uni (https://sharp.dft.gov.uk/), il est bon de savoir que celui-ci n’est pas proportionnel au prix du casque.  

Le casque peut aussi être nettoyé s’il possède des mousses amovibles. L’utilisation d’une cagoule peut aider à garder le casque propre plus longtemps. Quant à sa visière, elle doit être propre autant que possible afin de ne pas dégrader le champ de vision du motard. La buée peut également constituer un risque, s’équiper d’une visière avec Pinlock est une très bonne solution pour garder une bonne visibilité même complètement fermée par temps de pluie. 

Certains sprays antibuée peuvent aussi améliorer la situation si le casque ne possède pas de ce système. Attention au stockage du casque pour éviter son vieillissement, même s’ils sont parfois vendus pour 5 ans, leur durée de vie peut être plus ou moins longue selon l’utilisation et l’entretien. 

/!\ Important :   

  • Conduire avec un casque non attaché est non seulement risqué mais équivaut à conduire sans casque en cas de contrôle (Soit 3 points de permis en moins et une amende de 135 €),  
  • Certains casques modulables sont homologués pour conduire en position intégrale seule : en l’absence de la double homologation, conduire avec un tel casque avec la mentonnière relevée est répréhensible et équivaut à rouler sans casque. Bien vérifier le niveau d’homologation sur l’étiquette du casque. 

2) Les gants : équipement obligatoire dans le code de la route  

Comme pour le casque, ils doivent être homologués CE. Pour le confort, différents matériaux existent en fonction des goûts et des saisons, ils peuvent également être chauffants et connectés. 

Le non-port de gants certifiés sera sanctionné d’une amende de troisième classe (68 euros minorée à 45 euros en cas de paiement dans les 15 jours, ce qui est le prix d’une paire de gants certifiés) pour le conducteur et le passager, auquel s’ajoute pour le pilote un retrait d’un point sur le permis de conduire. 

3) Blouson/pantalon 

Le choix d’un blouson ou d’un pantalon doit être effectué en fonction de l’utilisation de chacun (le choix est large ainsi que les différents matériaux). Des renforts aux épaules/coudes/genoux sont généralement inclus. La protection dorsale, intégrée ou non, est fortement recommandée. A cela peuvent être ajoutés des airbags intégrés ou non, et des sur-vêtements de pluie. 

4) Les bottes/chaussures  

Même si rien n’oblige d’en avoir, il est recommandé par nos moniteurs d’avoir des chaussures résistantes à l’usage, mais aussi en cas de chute. Elles peuvent être imperméables, il est préférable d’en choisir avec des protections aux malléoles et avec des semelles anti retournement. 

5) La moto  

Lors de ce CPM, nous avons vu les équipements obligatoires d’une moto, tels que le compteur de vitesse, les freins, la béquille, la plaque d’immatriculation, les clignotants homologués et les éclairages (feu de route, croisement à l’avant ; feu de position et stop à l’arrière). Dans la pratique, seul le rétroviseur gauche est obligatoire sur la moto, celui placé à droite du guidon étant toutefois conseillé. 

Petit tour également sur les équipements facultatifs tels que le GPS, la bagagerie, les phares additionnels, les poignées chauffantes… 

6) Le gilet réfléchissant obligatoire en cas d’arrêt motard 

Depuis le 1er janvier 2016, le gilet de haute visibilité, couramment appelé « gilet jaune » est obligatoire et fait partie de l’équipement réglementaire du motocycliste. 

En cas d’accident ou de panne, celui-ci doit être revêtu afin d’être plus visible et d’alerter ainsi les autres usagers de la route d’un danger potentiel. 

Sanctions : 

L’absence de gilet jaune dans le top case de la moto ou la sacoche est passible d’une amende de 1ere classe : 11 euros. L’absence du port du gilet jaune en cas d’arrêt d’urgence est passible d’une amende de 4e classe : 135 euros. 

Le gilet réfléchissant, le blouson ou le gilet airbag lorsqu’ils sont à haute visibilité, perdront de leur couleur s’ils sont régulièrement utilisés. Ils peuvent être lavés afin de garder leurs capacités de visibilité.  

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