Visa Pour la Vie 2024

Visas pour la Vie 2024   

Après dix mois et vingt Cours de Perfectionnement Moto, quatre sorties loisirs (et une cinquième arrivant), un week-end Pentecôte (et bientôt un week-end InterCASIM), et une journée de préparation, voici venu le grand jour pour les stagiaires de la CASIM 44 : le Visa pour la Vie. 

Cette journée permet de valider les acquis de l’année écoulée dans différents grands domaines liés à la sécurité sur nos machines : 

  • La Maitrise de sa moto, à allure lente, normale et rapide 
  • La Maitrise de la trajectoire de sécurité 
  • L’attitude du pilote vis à vis de son environnement 
  • Les vérifications mécaniques 
  • La Conduite à tenir en cas d’accident 

Mais c’est surtout une belle journée pour se retrouver et faire un peu de théorie et de pratique moto, en salle, sur plateau et sur route. 

Les épreuves 

Le planning et les barêmes des différentes épreuves

Les stagiaires ont été invités à rejoindre les encadrants au Centre du Permis de Conduire à 9h30 pour commencer les épreuves vers 10h, en commençant par un petit QCM de culture générale sur la moto et la sécurité. 

Briefing

Le plateau a été monté un peu plus tôt dans la matinée, avec des cônes et des piquets sur les 130 mètres de la piste pour former un circuit alliant un slalom à allure normale, un demi-tour accompagné d’un huit, des slaloms à allure lente, et, pour les vétérans passant le Visa 2, un escargot… le tout avant de se relancer et d’accélérer pour le freinage. 

Il y a en fait 2 parcours en 1 pour ajouter un peu plus de difficultés pour les candidats en deuxième année : quelques plots ont été ajoutés pour augmenter la difficulté du slalom “allure normale”, et le fameux escargot où il faut tourner deux fois dans un cercle. Le principal objectif change également : pour le Visa 1, les slaloms lents constituent une course de lenteur avec un temps minimum, alors que la quasi-totalité du parcours doit être effectué en moins d’une minute pour avoir tous les points pour le Visa 2. 

Bien sûr, des points sont également enlevés en cas de cônes renversés, de pieds à terre et surtout en cas d’erreur de parcours… Heureusement, il reste tout de même moins terrible que celui de la dernière révision du permis moto. 

Le parcours se termine ensuite par un freinage de précision : après avoir passé 50 km/h pour les premières années, et 60 km/h pour les autres, il faut s’arrêter dans un espace délimité par 4 cônes. 

Pendant ce temps, se déroulait au centre d’examen, l’épreuve de Conduite à Tenir en cas d’Accident : une mise en situation où il faudra rappeler les différentes étapes pour se protéger, protéger les victimes et les lieux, et surtout prévenir les secours en leur donnant le maximum d’information importantes et nécessaires. 

Est venu ensuite le moment du déjeuner, sous forme d’un buffet 😋 offert par la CASIM 44 et de desserts délicieusement concoctés par les stagiaires candidats. Cette pause a sans nul doute ravi tout le monde, stagiaires, encadrants et organisateurs. 

L’épreuve de l’après-midi, sous forme d’un petit rallye CASIM d’orientation, s’est déroulée hors du centre. Au milieu de cette dernière, une séquence de virages a été évaluée sous l’œil avisé et bienveillant d’un encadrant référent, permettant ainsi de vérifier si la trajectoire de sécurité était bien acquise. 

Les résultats 

Après le comptage des points de toutes les épreuves, le moment tant attendu est enfin venu ! La Présidente de la CASIM 44 a eu l’immense joie d’annoncer 100% de réussite des Visas pour la Vie de cette journée, réjouissant et récompensant ainsi tous les stagiaires, mais également tous les encadrants et les organisateurs ayant œuvré pour ce beau succès. 

La CASIM 44 encourage alors les Visas 1 à passer le Visa 2 l’année prochaine, et les Visas 2 à venir, à leur tour, transmettre aux futurs adhérents et aider les actuels et nouveaux moniteurs, en suivant une formation d’aide-moniteur à compter de la prochaine rentrée, en septembre. 

Les Lauréats du Visa 2024

Nous remercions Patrick, le Président de la CASIM 85, d’avoir organisé cette même journée le dimanche 2 juin, pour deux candidats de notre département sur le site de la Roche-sur-Yon, avec 50% de réussite. 
 

Après avoir bien profité de cette journée ensoleillée et pour la clôturer, les lauréats ont ouvert leur petit cadeau et tout le monde a bu le verre de l’Amitié. 

Pour les participants n’étant pas trop fatigué de leur journée, le pot a été prolongé dans un endroit sympa un peu plus loin, afin de célébrer cette belle saison (qui n’est d’ailleurs pas encore tout à fait terminée).

Images liées:

Rallye CASIM du 25 mai 

Après un an d’absence, revoilà le fameux Rallye CASIM. Les encadrants et encadrantes ont préparé au cours des dernières semaines un nouveau parcours en direction du nord-ouest. 

Préparation 

 Première étape : session devant nos outils de cartes en ligne préférés pour préparer un itinéraire alliant beaux virages, de beaux paysages dans les marais tout en limitant le nombre d’intersections. 

Préparation du Rallye

Suivra une longue session devant un tableau Excel pour redessiner les-dites intersections à base de flèches, de ronds et de beaux dessins représentant les églises.

Arrive ensuite le temps des recos. En voiture d’abord (oui, pardon, mais c’est quand même plus pratique pour prendre des notes. Et plus agréable aussi sous l’averse) 

Puis sous la forme de 3 ou 4 aller-retours pendant le (beau cette fois) week-end de l’ascension, pour tuer beaucoup de mouches, faire un pique-nique sympa, et surtout vérifier les kilométrages et compter les nombres de sorties des ronds-points en comparant avec la première version du road-book. 

Les soirées suivantes seront largement consacrées à la correction des cases, et pour la partie ”sans Visa”, à leur réorientation dans le sens de la conduite. Les plus expérimentés, eux, auront droit à quelques difficultés supplémentaires 👿. 

Correction

Mais au fait, c’est quoi un Rallye CASIM ? 

Il s’agit d’une balade destinée à tester le sens de l’orientation de nos motard(e)s et leur capacité à suivre un road-book. 

Le roadbook lui-même contient uniquement des cases indiquant les changements de directions, une distance (depuis le changement précédent), une représentation des lieux, une flèche de direction, un rond indiquant l’origine. Seules les intersections où la direction va changer est indiquée, dans le cas contraire, on continue tout droit. 

Il est donc nécessaire de s’arrêter à chaque “changement de case” (en sécurité bien sûr), pour remettre à zéro son compteur journalier, vérifier la direction à prendre et noter mentalement les cases suivantes. 

Un terme qui revient souvent est celui de “jardinage”, qui indique que le motard ou la motarde s’est trompée de route. Le compteur de la moto est relevé au début et à la fin du parcours pour désigner les meilleurs jardiniers 😉 

En revanche, on ne notera pas les temps : c’est bien un rallye d’orientation, pas une course de vitesse. 

Le rallye 

Le rendez-vous est donné ce samedi matin, une fois n’est pas coutume à l’ouest de Nantes, sur le parking de la Mie Câline à la porte de Sautron. Bonne nouvelle, il fait beau… enfin bon, au moins il ne pleut pas. 
 
Les consignes sont rappelées, le matériel distribué (le roadbook donc, mais aussi l’adresse des points de rendez-vous dans une enveloppe cachetée) et les groupes se forment. Les néophytes partiront en groupe de deux (ou trois) stagiaires suivis par un encadrant, qui aura pour consigne de ne pas les aider. 

Les titulaires du Visa, motard(e)s ayant déjà fait l’exercice partiront seuls, avec un parcours un peu plus long. 

Chacun pose la précieuse feuille dans un porte carte ou directement sur le réservoir 
 

Sauf pour ceux ayant une co-pilote

 
 

L’exercice permet de découvrir la route au fur et à mesure, la destination finale étant inconnue. La première direction sera tout de même indiquée, pour ne pas faire directement 5 kilomètres dans le mauvais sens… les moniteurs sont sympas parfois. 

Tout le monde est ensuite “lâché” dans la nature, avec tout de même des motos balais qui croiseront les stagiaires, pas toujours dans le bon sens… dans ce cas, ils seront remis dans le droit chemin afin de ne pas arriver trop tard. 



Après avoir traversé de beaux paysages, les participants arriveront au point de rendez-vous au fur et à mesure en ordre dispersé. L’examen des compteurs permettra d’estimer le “taux de jardinage” : si les groupes “sans visas” n’auront pas plus de 10% de “rab”, on constatera que certains stagiaires plus expérimentés auront bien profité du parcours pour faire un peu de tourisme 😀. 

Arrivée à la Roche Bernard

Le retour 

Après un pique-nique et le café dans un très joli cadre de port de plaisance, les fiches des retours sont distribuées. Un point intermédiaire est cette fois indiqué avec le goûter à disposition 😛  
 
 

La pause

Le parcours retour permettra de se balader dans les marais des bords de Loire, les plus chanceux verront quelques hérons sur le chemin… 

Le point de rendez-vous final est d’ailleurs donné devant la Loire, où les moins pressés prendront le temps d’un petit verre avant de se dire au revoir. 

Images liées:

Mania – Conduite de nuit – 4 mai 

En ce samedi magnifique avec une météo typique de ce printemps 2024 ☔, la CASIM a organisé sa traditionnelle séance de conduite de nuit, précédée d’un petit CPM mania. 

Avec un rendez-vous fixe un peu plus tard que d’habitude, les Casimirs se retrouvent ce samedi après-midi pour le cinquième Cours de maniabilité à allure lente (avec un peu de freinage). 

On connait bien le principe : s’entraîner à faire des petits slaloms, des demi-tours serrés, des virages et passer entre les cônes sur sa moto (ou parfois à côté) sur un terrain privé pour être capable de le faire en étant à l’aise lors de sa conduite de tous les jours. 

Aujourd’hui, il n’y avait pas moins de 6 exercices au menu :  

  • Un slalom à basse vitesse, avec passage sur une “planche” matérialisée par des cônes : 
  • Le traditionnel ”huit” 
  • Le trèfle : un autre exercice de virage serré 
  • Le démarrage en côte  
  • Le sans moteur
     

– Et pour finir un freinage de précision 

Une fois la séance terminée, nous nous sommes retrouvés au Foyer (que la mairie de Sainte-Luce a maintenant équipé d’un vidéoprojecteur fixe, merci à elle) pour attendre la nuit devant quelques pizzas : 

Parce qu’en effet, même si le soleil est un peu caché, il est toujours là et il fallait donc attendre qu’il se couche pour organiser la séance suivante : la conduite de nuit. 

Beaucoup de motards évitent de prendre leur véhicule préféré la nuit, a fortiori quand le temps n’est pas tout à fait sec. Les statistiques d’accidentologie peuvent d’ailleurs leur donner raison : l’activité est bien plus dangereuse que de jour. Mais nous n’avons pas toujours le choix et il est donc nécessaire de s’y essayer avec les encadrants de l’association. 

Après le briefing, direction vers les route pittoresques (même si on ne profitera pas vraiment du paysage) par petits groupes (3 ou 4 motos). 

Voir 

Même si la visibilité est réduite et que l’on doit suivre son groupe, il est important de bien regarder sa trajectoire et de ne pas focaliser son regard dans le feu arrière de la moto qui précède, ce qui empêcherait de voir les obstacles. 

Il faut donc bien lire la route et ses courbes, tout en vérifiant l’absence d’obstacle fixe ou mobile (autres véhicules, mais aussi animaux aimant bien sortir au crépuscule) 

Toujours dans l’idée d’améliorer sa vision, il faut éviter autant que possible que l’eau ne s’accumule sur la visière. Pour l’intérieur, les filtres antibuée sont bien appréciés à condition de leur donner le flux d’air nécessaire à leur bon fonctionnement et pour l’extérieur, les produits déperlants sont bien utiles. 

Conduite de nuit

Et être vu 

Au-delà des lumières et des petits stickers réfléchissants sur les casques, les éléments réfléchissants présents sur les blousons, équipements de pluie et gilets airbag s’avèrent vraiment utiles, mêmes s’ils n’aident pas à prendre une photo de groupe à l’arrivée :  

Flash sur éléments réfléchissants

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