Journée cohésion encadrants

Ce samedi, les encadrantes et encadrants se sont regroupés entre 2 CPM pour échanger.

Ce fut l’occasion de faire un premier bilan de l’année écoulée et de nous améliorer pour les prochaines saisons.

On a échangé en particulier sur

  • L’organisation des CPM et du calendrier de l’an prochain
  • La formation des moniteurs et monitrices
  • Comment améliorer le contenu des CPM et les évolutions à apporter ou les matérielles à ajouter
  • Et bien sûr sur la sécurité

Et comme on était réunis, nous en avons profité pour faire une petite séance “cohésion moniteur” sous la forme d’une partie de bowling

CAMABC 2023

La CASIM 44 était cette année « centre d’examen » pour le passage du diplôme « Certificat D’aptitude Moniteur Animateur Bénévole de la CASIM » qui comme chaque année est organisé par la CASIM France dans plusieurs centres d’examens en France.

Deux Jury étaient constitués, composés de moniteurs de différentes CASIM et d’examinatrices et examinateurs extérieurs (IDSR, gendarme motocycliste, inspecteur du permis de conduire) pour évaluer les candidats. Et En plus des candidats locaux, nous accueillions également un candidat de la CASIM 35, et un de la CASIM 33 pour l’épreuve de maîtrise personnelle.

  • La culture générale « Moto » avec un QCM
  • Leur maîtrise personnelle de la moto sur circuit à allure lente et à allure normale
  • Et surtout sur la pédagogie, théorique et pratique, avec mise en condition devant des stagiaires extérieurs à l’association.

Bravo à Maxime, Franck et Philippe et bienvenu dans les rangs des moniteurs CASIM 🤩

3 Hommes présentant leur diplôme
Les Nouveaux Moniteurs des CASIM 35 et 44

Tout Terrain du 25 mars

Comment s’entraîner à piloter une moto en condition d’adhérence précaire et tester les limites de stabilités de sa monture, tout en limitant le risque de blessure et de casse en cas de chute ? La CASIM 44 propose régulièrement à ses adhérentes et adhérents des sessions “Tout Terrain” afin de répondre à la question de façon ludique et sportive. 

Tout comme en novembre dernier, les encadrants et stagiaires (qui pour rappel sont des motards routiers, mais qui pour beaucoup n’ont pas vraiment d’expérience avec cette activité) se sont retrouvés ce samedi sur un terrain de motocross aux confins de la Loire-Atlantique et du Maine-et-Loire. 

 

Ce lieu possède tout ce dont on a besoin : Un petit parking pour les motos routières, les voitures et le camion, un local pour poser les affaires et pique-niquer, des toilettes. Mais l’essentiel est bien sur côté piste, avec un circuit reconfigurable et de nombreuses bosses sur lesquelles sauter en profitant de la douce musique des éoliennes.

  La commission maintenance a bien préparé les 5 motos (2 Yamaha 2TR, acquises avec une subvention “PDASR” dont le montant était exprimé en Francs lors de leur acquisition, ce qui ne rajeunit ni les engins, ni l’association), deux 4-temps Honda et une Derbi, qui sont toutes maintenant équipées de protège mains. 

Des motos toute propres

La météo est magnifique on veut bien sur dire par là que le terrain est boueux à souhait (mais l’air est heureusement resté sec), et l’équipement de pluie sera bien utile pour protéger les blousons et autres jeans moto. 

Les courageux stagiaires ayant répondu à l’appel, n’ont pas eu besoin d’attendre longtemps qu’une moto se libère pour faire un tour. 

Le terrain est d’abord aménagé en petit tour avec quelques bosses gentillette pour se familiariser avec l’activité et se concentrer sur les virages : comme toujours, regarder dans la direction voulue est primordial, mais pas toujours évident tant la tentation de vérifier si les pneus ne vont pas se coincer dans une ornière.  

Une petite bosse

 Une fois les motos et les pilotes échauffés, on peut passer sur le grand bain de boue pardon, sur le grand circuit. Il propose une succession de doubles ou triples obstacles, des virages serrés et deux grandes tables pour lesquelles il est essentiel de prendre un maximum d’élan tout en contrôlant bien sa trajectoire, sous peine de repartir en “marche arrière” ou de chuter et de devoir relever l’engin pendant qu’un encadrant accoure pour nous aider. 

Un point délicat de l’exercice consiste à se détacher le plus possible de la piste elle-même pour se concentrer sur sa trajectoire tout en montant dans les rapports pour ne pas trop monter dans les tours (et préserver les nerfs de la maintenance). En pratique, au vu et des montées fréquentes, personne ne sera monté au-delà de la troisième, mais cela permet déjà de bien sentir sa moto. Au sujet des bosses elle-même, il faut d’ailleurs essayer de l’accompagner au maximum en se levant pour pouvoir avancer le poids dans les montées, et le mettre le plus possible vers l’arrière dans la descente. Les Virages demandent également pas mal de technique, en appuyant bien le pied extérieur sur le repose-pied, en sortant le pied intérieur au cas où, et en mettant son poids en opposition par rapport à la moto tout en la penchant. 

C’est la deuxième fois que ce CPM se déroule sur un terrain sportif spécialisé, après plusieurs années sur une prairie certes plus proche du Foyer, mais qui ne permettait que des traces moins amusantes. 

Les photos sont par ici

Motos TT de la CASIM : 

Pour les curieux en mécanique, quelques informations sur la maintenance réalisée avant le CPM des 5 machines tout-terrain : 

  • Changement des guidons de la Honda XR125L noire et de la Yamaha DT125 noire 
  • Remplacement des leviers frein et embrayage de la Derbi 125 DRD 
  • Changement et graissage des filtres à air des deux Yamaha DT125 
  • Ajout de soufflets de fourche assortis aux couleurs des deux Honda XR125L 
  • Ajout de protèges mains assortis sur la Honda XR125 rouge, Derbi 125 DRD, et moins assortis sur les Yamaha DT125 
  • Remplacement des plaquettes de frein AV et AR sur la Derbi 125 DRD, AR sur la Yamaha DT125 noire 
Derbi Senda 125 DRD R de 2011, 4099€, 120kg et 15cv